mercredi 27 juillet 2011

Suzanneries-Part XXXII

 Fag Hag by Motherhood 4 – Une Suzan et ses Pulsions (Contingent 1)

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Pour se mettre dans l’ambiance des Suzanneries après l’intermerde de l’auteur :

Voici quelques hautes phrases suzanesques dont il sera question dans les prochains épisodes de la série faisant passer les habitants du Bas-Canada de "gens plein d’espoir" à "débiles lourds" en quelques clics.

Palmarès suzanesque du bon goût et des pulsions :

1) J’vous emprunte vot’ mari, madame! Pas longtemps là!
2) J’vais vous payer ça en natsüre!
3) Mes enfants j’les aime…on fait d’l’inceste!

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You Came to Pick Your Child?? –
''Suzan'' ??  Not on the guest list!!

«J'viens chercher mon fils, j'serai pô là longtemps!» dit gentiment Suzan au doorman du Unity I. Quelle race de gardien de sécurité aurait osé dire non à Suzan, cette mère plus que sympathique et compréhensive qui venait chercher son enfant dans une boîte de nuit? C'était ainsi que Suzan passait à travers les quelques filtres d'agents de sécurité et autres gourous de vestiaire pour se retrouver debout sur ses six pieds et deux en plein milieu d'une juvénile foule dansante dans le Bamboo bar. Une chanson suggestive de l'époque devait alors nécessairement jouer, mais personne ne se déchainait sur Christina affirmant être un génie dans une bouteille : plutôt tous les yeux étaient fixes et immobiles sur une Suzan, cette géante reptilienne dans la quarantaine aux cheveux dressés cherchant son petit des yeux. Enfant, Piayeluc avait un énorme avantage pour repérer sa mère lorsqu'il était perdzü dans un centre d'achats : la constitution physique même de sa mère faisait office de point de rendez-vous vertical bien décoré. Quelques secondes de suzanesque sacoche en l'air sur la piste de dance suffirent pour que le jeune Piayeluc localisât sa mère. À lire l'état de panique dans les yeux de son fils, Suzan énonça avec théâtralité : «Ben quoi!? J'savais qu't'étais au Younaïty! J'étais à côté au Droyestaur! Maman voulait savoir si tu voulais un lift jusqu'à Lachine!». Aussi fraîche et pétillante qu'une bulle de Perrier, Suzan offrait souvent sa sobre conduite vers le Queendom Lachine au beau début de la nuit.

 
She Never Fucks But She Smokes a Lot
Suzan’s libido zero motto

La nuit, cette saison du jour qui offre aux pulsions humaines un refuge voir un théâtre d’exécution, sauf ordinairement pour Suzan et cela, en fait, en toute circonstance. La génitalité, le charme, la concupiscence et ces autres têtes d’affiche de la sexualité humaine demeuraient des concepts étrangers à Suzan. Contrairement à ce que l’allure générale de la bête aurait pu laisser croire, notre bonne et diurne héroïne au paquet de bâtons de tabac scotché à la main n’affichait aucune appétence pour la chair. Non! Suzan était connue pour « prendre d’la bouésson pis dzire des niaiseries», mais jamais elle ne passait à l’acte d’où ce doute persistant sur ses relations, en particulier, lesbiennes (à suivre de près).





Please Ignore the Clown –
Suzan’s attempt for jokes : never tasteful

Toute personne savait que Suzan se considérait comme une grande victime affective et qu’avec de sempiternelles répétions par l’absurde de ses mauvaises blagues, elle arrivait à ce résultat : «Tout l’monde savent que c’est des djoke que Maman fait!». Grande clown au nez cassé par la vie avec ces phrases suzanesques à connotation sexuelle répétées ad nauseam aux vivants :


Palmarès suzanesque du bon goût et des pulsions :

1) J’vous emprunte vot’ mari, madame! Pas longtemps là!
2) J’vais vous payer ça en natsüre!
3) Mes enfants j’les aime…on fait d’l’inceste!

Nausée, panique et honte formaient souvent ce trio d’émotions slash d’états physiques que les enfants de Suzan ou les proches moqués pouvaient ressentir suite à une [non] plaisanterie suzanesque. Les heurts post exposition se gravaient dans le cortex des sujets comme s’ils subissaient un électrochoc. Les répétitions de ces petits chocs sociaux causés lors des contacts avec Suzan expliquaient le comment du pourquoi certains individus [Mononkpiaye, Granpapapaul, Papi, L’Île-Yann, doigt dans la gorge constant etc.] n’avaient jamais aimé overall Suzan. Si une personne sensée et dotée d’un certain tact barre oblique intelligence sociale avait été exposée à la phrase numéro trois du palmarès ci-haut présenté, elle afficherait probablement un cortex préfrontal grillé en surchauffe. Cette même personne n’aurait alors pas pu répondre en légitime défense à cause des neurones "viergement" exposées aux süzanités : «Voyons, Suzan, on dzit pas ça des affaires de mahim!».

C’était au fait ce qui arriva à un certain Ziyad, alors en relation naissante avec le jeune Piayeluc [homosexuel]. Étant arrivé ici à l’âge neuf ans, ce Libanais d’origine avait donc eu le temps de savourer la québécitude tous azimuts que la Belle Pro proposait à ses nouveaux arrivants. Le choc fut pourtant brutal.

Forget Your Family Values : You’re About to Meet Suzan –
Ziyad’s now fear for vicious suzanesk acts

Synopsis de l’Affreux : Piayeluc malade dans l’appartement de Faniev coin Ste-Catherine-Papino. Ziyad en début de relation avec Piayeluc offre la gentillesse d’apporter une soupe au nouveau soupirant. Suzan, inconnue alors de Ziyad, arrive saoule comme une massue et surprend les deux jeunes hommes en plein repas liquide.

Breuvage éthylé + Suzan = Soulita
Soulita + Inconnu = Tragédzi
Tragédzi –
Suzan will get your pants down in front of your friends
OR WORSE

Un récit de Honte en description :

Soulita entra dans l’appartement dont elle avait les clés et vit Piayeluc et un inconnu foncé à la table. SOULITA [no title needed] : «Orgarde-donc qui skié là! Mon fils toé!»

PIAYELUC CROWN PRINCE OF ST-ÉDOUARD, NEWLY DUKE OF THE RAINBOW @ ZIYAD : «Oh my god, c’est ma mere ça… pi’ ah’est saoule!»

SOULITA @ la vie : «J’po saoule! J’aime mes enfants!»

Soulita avança en titubant avec l’assurance qui lui est connue. Piayeluc se leva pour présenter sa mère à l’inconnu. PIAYELUC CROWN PRINCE OF ST-ÉDOUARD @ ZIYAD :  «Ziyad, c’est ma mere Sü………………………….

Coupant la parole et le souffle de son enfant en l’embrassant avec la langue et le tenant de force par la tête: SOULITA @ la vie : «J’aime tellement mes enfants, j’fais d’l’inceste avec eux».

Débilement indélébile et contre la volonté propre des individus, c’était le genre de souvenir que l’on pouvait garder de Suzan. Outre l’extensive analyse psycho-ethico-affective que l’on pourra dégager de cet événement sur le vécu de Suzan, il y avait beaucoup de "matériel" à gérer pour l’enfant et le néophyte en süzanité. Nous tairons leurs réactions et, de toute façon, leur circuit mnésique respectif a été incinéré par l’événement. Nausée, panique et honte, seuls souvenirs. Épouvantable.
And Then They Were Grilled –
Clinically dead with cerveau overfried –
Special thanks to Suzan

vendredi 10 juin 2011

Ékritür automatisch 10-06-2011

HOROSCOPE : Deux Princes, un Cheval


Ceci n'est pas une élégie! Lyrique que nenni! Exprimez-vous, vous qui à l'habitude nettoyez le plancher avec la vadrouille baveuse de vos larmes de grand prince à couronne de cenelles séchées! Réjouissez-vous! Arborez chaussettes bariolées et chromo-chatoyantes comme seul vous sachez le faire parce que semblent courir de beaux jours devant vous! Les ciels gris et les dents tachées par la vitsikültür abüziv de votre ex époux se sont miraculeusement dématérialisés de votre conception quotidienne et vous semblez vivre avec un faix en moins sur votre cœur. Serait-ce la fin des combats du cœur pour un prince vidé de ses sucs? Certes, it is! En un claquement de vos doigts de régence dzü moment, votre aorte pomperait-elle désormais le sang d'un autre hyménée? Qui sait? L'avili cherchant diplômés pour situations horizontales se pourlècherait-il maintenant les lèvres langoureusement devant un autre candidat-victime ne sachant pas encore votre munition de type vagina dentata? Oui oui! À savoir maintenant si le cadre de votre consomption conjugale sera aussi rigide que la pression plébéienne l'exige…Vous savez que les carrosses de promenade en aluminium raide mais léger ne vous siéent point. Donc non! Contentez vous de monter directement et adroitement sur le cheval, sans complexe et presque sans réflexion! Réfléchir n'est l'apanage que des sottes (sohtt!) aux erreurs qui sont aussi les vôtres. Mais qui vient là? Parlons-nous de ce barbu sombre au sternum digne d'un pommeau d'hippisme? Seulement grande bouche énorme par pléonasme assumé ne ferait justice à beauté d'œil de l'ensemble. Sont-ce ses sept années de doctorant en province lointaine qui font de ce Nouveau Prince ein prétendant aux mœurs contemporaines de flüktüanz importées? L'amour poli de polyvalence apparaît comme étant un concept inédit aussi fluide que flexible pour vous. Le destructif peut faire ainsi reposer son dentier dzü carnage cardiaque. Peut-être le niqab protecteur de la définition de l'idée a-t-il permis à votre occiput de s'affairer à autre besogne que la réflexion et, dès lors, a autorisé la rognure de la mention ''stress'' de votre emploi du jour. En attendant un seul conseil vous venant du ciel : cessez de répandre rumeurs de grossesse et de murmurer que vos enfants seront aussi les siens!       


Bijotteries

Conversation entre le Prince des Pigeons et Simon le Double-Poissons, en créole des oiseaux, sans traduction.

Prinz 2 Pijwhn @ Cibǿwhr leh' Dubleh' Puáβwhn : Twh? J'vùleh' jüβt teh' dzir, Twh, keh' mìy prìefìrrwh jì dzì ''ámùrrwh'' meh' Neh' Bijwh 2 Lìyìyamǿwhr! Mwh trìyìβteβ pó dámùrrwh! Mwh -----à póldrrwh!

Cibǿwhr leh' Dubleh' Puáβwhn [rìyìr] @ Prinz 2 Pijwhn : Tóldrrwh, Twh!

mardi 31 mai 2011

Ékritür automatisch 31-05-2011

Le Bipolaire et son Coeur Sucé


Les ombrages ont fini par manger ce qu'il restait des beaux jours. L'espoir qui garantissait un mariage heureux et des sourires blancs s'est tranquillement estompé. Ces présences des vivants, ceux qui faisaient en sorte que la masse était au rendez-vous pour garantir non-solitude. OÙ sont passés ces gens qui à tour de rôle venaient avec nous pour puiser un peu de compagnie? En parfaits hôtes nous leur servions de notre non-solitude également. Mais maintenant que reste-t-il? La solitude. Et c'est celle que l'on doit vivre sans la moindre plainte parce que c'est celle qui a été choisie et demandée. A été dit : vaut mieux être seul que mal accompagné! La réponse contemporaine du maintenant : vaut mieux être vraiment bien drogué que d'être seul. La solitude se vit maintenant comme un sevrage et par tautologie, comme un sevrage nécessaire. Qui voudrait bien de cette personne maintenant seule après avoir porté la marque de l'Homme aux Bouteilles sur tout son corps? Plusieurs hommes, en fait! Là n'est certainement pas le problème. Mais le contexte n'est que fruit pourri! Les sucs ont été bien sucés hors de la pulpe qui formait jadis la vie sociale. Rapatriez-vous psychologiquement dans votre forteresse, dans votre famille en campagne, vous diront les sages en méconnaissance. À cela encore une réponse morne : le couple de jadis et les illusions sociales s'y étant attachées ont tout emporté, même la confiance en sa propre famille. Si le couple aujourd'hui pouvait exister il serait cimenté de l'entrain avec les groupes de personnes de part et d'autres de ce couple mais du coté du Sucé, l'entrain n'y figure plus et ne sera plus au rendez-vous. Main sur le front par douleur : c'est ici par abnégation et avec des gants de jardinage que le Sucé reprendra ses penchants du coeur. L'amour et l'attirance devront naître du noyau entre ces deux personnes et aucune jouissance externe du bien être ne sera observée dans le futur du côté du sucé d'aujourd'hui. Le Sucé, le Brûlé, le Meurtri s'étant trop ouvert et voici ce qui lui reste en sa possession : un balai et un porte-poussière pour ramasser la cendre de la consomption. Les décisions catégoriques du Sucé pour se protéger le cœur : la famille du Sucé n'aura plus la chance de rencontrer l'être cher d'un côté paternel parce que brûlé de confiance et de l'autre, maternel, parce que folle dans la tête. La famille pourra bien entendu réclamer vouloir se prévaloir d'un droit de citer sur l'élu du Sucé, mais le Sucé parce que se promenant plâtre sur le cœur depuis 3 mois refusera toute requête familiale en ce sens et à vie. Aucune dote ne sera portée au Sucé, à son conjoint ou à sa succession : d'où la révocation du droit de citer. Telle est la volonté du Sucé. Les sucs réintègreront la pulpe dans le fruit des amitiés mais encore les amitiés sont fragiles et précieuses dans la tête d'un Sucé bipolaire de nos jours. Qui des amis seront prêts à rencontrer n'importe quel candidat au chevet du Sucé. N'importe quand, vous répondrons ces betteraves déjà pleines de sucres. Mais, à cela, le Sucé sais très bien que baliverne il en est! L'amour se vivra sous les draps, sans lumière et voilé du social du Sucé. Il ne lui resterait pour se délivrer de tout mal qu'à faire de gros bagages pour un voyage lointain dans lequel seront oubliés tous ceux ayant été réputés avoir eu droit de citer sur le cœur du Sucé. L'amour qu'il connaîtra dans les conditions décrites plus haut sera alors empreint de virginité d'esprit donc d'incorruptibilité et tout vice d'entourage sera étranger au Sucé laissant son cœur guérir parce que non imputable.

vendredi 27 mai 2011

Suzanneries-Part XXXI

Fag Hag by Motherhood 3 – In the Village


Freedom if Fag (FiF) –
Piayeluc's Wavin' flag : Dukedom of the Rainbow –
Nobility

  
«Dimanche on va aller prendre un café pis s'promner à Montréal. Maman va t'amener dans l'quartsier gai, pour que tu voyes comment qu'c'est pis rencontrer dzü monde comme toi. J'en ai parlé à dzü monde pis yh m'trouvent ben évolüée comme mahire de t'montrer c'que c'est l'homosexualité pis comment ça s'vit tsé! Tsü rgardras comment qu'yh m'orgardent les Homosexuels dans l'quartsier gai, Piayeluc. Yh m'orgardent toute pis yh m'suivent des zyeux tsé, parce que j'suis grande pis à cause de mon gabarit, yh pensent que Maman, c't'une travestssi. Maman quand qu'était jeune, ah travaillait comme hôtesse pis serveuse dans un restaurant down town pis j'faisais des shifts de nuit pis y'avait beaucoup d'Homosexuels qui v'naient manger un hambeugueuw ou un frite tsé pis yh m'orgadaient toute! Yh Prenaient des gajeures pour savoir si j'étais une travestssi pis yh venaient me l'odmander. Pis Maman, tsü sais ben, ah leur répondait, ben sérieuse : OUI» confiait Süzan à un barely fourteen years old Piayeluc. Une promenade de printemps! Cette légère saison où les folles du Village, boa au cou, se déchaînaient en klaxonnant au volant de leur voiture sans toit, promettait un après-midi de grande excitation pour le jeune Piayeluc accompagné son illustrissime mère, Suzan. Un chocolat chaud chez Sécüne Copte fut le premier breuvage partagé entre une Suzan et son fils en ce lieu géographique. Ce que les sourates de Lachine omettaient de mentionner et ce que le ciel Allah révéler : à plusieurs reprises, Piayeluc bumped par hasard into Suzan in Le Village.


Ashes! Yes She Does –
Suzan's way of holding tobacco sticks

Qui d'autre que l'ineffable Suzan pouvait-t-on alors croiser dans le village gay de la métropole à l'est de Lachine-Première-Banlieue sans s'en étonner le moindrement? Outre l'entité de supputation et, dès lors, non reconnue de Lesbosüzan, pourquoi était-il si naturel d'y voir une Suzan? Le overall look sans être spécialement butch y était forcément pour quelque chose : les cheveux blond-bleaché en spike, fard à paupières bleu ciel sortant du cadre acceptable formé des sourcils et des tempes, pantalons jeans juste ce qu'il faut trop courts avec veston de denim [non] assorti (aussi trop court), avec la sempiternelle sacoche bleu royal (rappel chromatique discret du denim et du fard à paupières) sertie sous aisselle et sans oublié la légendaire cigarette à l'embout enduit de rouge à lèvres rose pastel qui ne semblait pas connaître aucune des lois gravitationnelles car flottant, par arcane mystique, perpendiculairement à la commissure des lèvres suzanesques. La faune ne se voyait aucunement choquée de la présence suzanesque en ces lieux de perditions alcooliques et/ou homosexuelles. Son aspect de borderline grande travestie über maquillée conjugué à son assurance de fumeuse invétérée arborant toujours pantalons lui donnait une combinaison du type village day-to-day costüme-de-ville voire un jungle camouflage idéal. Dans la poursuite de l'interrogation de la présence suzanesque in urbis situ proprement dite et en supposant toujours que l'hypothèse de Lesbosüzan était écartée de la tête des vivants parce que vertement farfelue et réputée grassement Made in St-Édouard, la question lui était posée à tour de rôle sans cul-de-sac par les infantiles adolescents : libellée ainsi à la topologie variante :

PIAYELUC CROWN PRINCE OF ST-ÉDOUARD : «Maman, qu'ess-tsü viens faire dans l'Village?».

FANIEV OF LACHINE : «M'manhan? Qu'ess-tsü vas faire dans l'quartsié gai

Des questions décochées avec vif-incrédulité/exaspération dans les deux cas auxquelles répondait à l'enfant de son choix une Suzan évasive ouvrant et fermant plusieurs parenthèses sur des sujets d'intérêt coutumiers et anodins :

Cuidado : monologue suzanesque :

Lesbo Perrier –
Catastrophe saver : Suzan stay sober -
Suzan's healthy choice in public

SUZAN @ PCP OSÉ : «Tsé Piayeluc, Maman, ah vous a élevés pis maintenant que le travail est faite, Maman a l'a pas pu sortir quand t'étais p'tsit, tsé. Maman ahl'a jamais sorti le soir quand vous étiez à maison pis j'vous ai ben édzüqué : serrez-la main din salons funéraires, dzire ''mes sympatsies'' aux gens… Fack là, Maman ah n'en profite un peu. Vas pas dire à ton pahire pis à Mamie pis à tout le monde à St-Édouard que j'vais me saouler là! Maman ah va prendre un verre de Perrier avec ses amies qui m'ont invitée au Droystaure. Tsé Piayeluc, Maman ah travaille avec des préposées qui sont aux femmes. Y'en a beaucoup de préposées qui sont des lesbiennes, Piayeluc. Vas pas dire à ton pahire pis à Mamie qu'oj't'une lesbienne là! C'pô ça! Maman ah va pô là pour fleurter, tsé. J'ai arrêté ça…ça fait ben longtemps. Maman ahl a eu tellement d'peine quand j'ai su que Robahir m'avait triché que j'voulais pu r'tomber la d'dans, de tomber sur un meussieu en koupp pis faire d'la peine à une femme comme j'ai eu moi dans' vie! Pis Maman ah s'rappelait au début que j'me disais que j'ortrouverai ben kekun après Robahir. Fack à man'né, Maman ah s'est dit pourquoi pas : j'vais r'garder les meussieux. Fack Maman ah'était en char pis ah passait tsé à' siyzième avnüe à Lachine près dzü Kanalachine Maman ahl'a décidé d'orgarder le meussieu dans l'char qui s'en venait pendant que j'faisais mon stop, PIS YH PARAISSAIT BEN, Beau comme un cœur, le meussieu dans son char, Piayeluc! Maman ah bougeait pas pis ah l'fleurtait de loin pis ah l'orgardait avancer pis POUR LA SEULE FOIS que Maman ah s'est permis d'orgarder un meussieu depuis que c'était fini avec ROBAHIR il fallait que ça tombe sur ROBAHIR DE ST-ÉDOUARD, toé! Dans son char, à Lachine au coin d'la Siyizième! Il s'en v'nait à Lachine surement pour un büffet ou un party ou j'sché pô quoi, mais après Maman ah s'est dit qu'ah r'gardrait pu jamais! C'tait un signe qu'On m'envoyait, Piayeluc!».

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SUZAN @ FOL : «Tsé Faniev, t'es rendzüe à 18 ans, t'es pü souvent à' maison pis Piayeluc ya pu besoin de s'faire garder le soir, fack Maman ah va voir du monde, rencontrer du monde sortir un peu tsé! La semaine passée j't'allée avec Franssouaz Burke au festival de Jazz, ça faisait des années que Maman ahl'avait pas entendzü d'la musique. Ya un meussieu qui nous donné chacun une bière dans un verre en plastique. Maman ahl'a dzit qu'ahl'aimait pas la bière, yh voulait m'offrir d'autres choses le meussieu, j'yé dzi non, poliment. J'pas interessée à çâ!»

FOL @ SUZAN : «Fack t'es rendzü lesbienne?»

SUZAN @ FOL : «Ben non! C'pas c'qu'oj't'en train d'te dire, FANIEV! Le meussieu m'offrait une bière pis j'ai dzi non parce que j'fleurt pas moi, dans' vie. C'est Piayeluc qui t'a dzi qui m'avait vüe dans l'quartsier gai? Tsé Faniev faut qu'tsü comprennes que Piayeluc, ya juss quatorze ans pis les z'autres à l'aut' boutte à St-Édouard yh voyent ben qu'yh s'affirme pis qu'yh sort dans l'quatrsier gai. Maman ah laisse faire pis ah laisse s'affirmer dans vie. Mais j'aime mieux êtr' pô loin. Maman ah'est quand même inquiète tsé, faut qu'oj'le sürveille un peu Piayeluc. Fack Maman ah l'attend au Droystaure pis j'ai des filles au travail qui vont prendre un verre là. Fack j'vais les orjoindre pour prendre un Perrier en attendant que Piayeluc sorte! Les filles ah ma job yh s'tiennent là!»

Derechef and as imperturbable as only Faniev can be :
FOL @ SUZAN : «Fack t'es rendzü lesbienne?» [this was not copié-collé-ed]

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News and Views from St-Édouard

Les perspectives changent à mesure qu'on s'éloigne en frasque d'opinions. C'était en fait ce qu'éternellement faisait le KINGdom of St-Édouard depuis nineteen eighty three : the year they've met Suzan! Décidemment vu du clan édouardien, Suzan creusait son trou tout autour d'elle et s'y enfouissait en emmenant le jeune prince gay avec elle. Souvenons-nous gaiment! Qui portait également la marque saphique et faisait régence idéologique sur le clan édouardien? L'Île-Yann of Lesbos! Les mathématiques probabilistes hurlaient l'événement certain suivant, illustré en probabilité jointe :

P [Suzan & L'Île-Yann & Le Village & dans le même lieu public] = 1.



Avec la classe d'une horde de camions déversant leur collecte au dépotoir :
Tapping the Junk Even –
Bulldozers and dumpster trucks -
L'Île-Yann's word of mouth fo' Suzan
L'ÎLE-YANN OF ST-ÉDOUARD, LESBIAN KING DE FACTO @ PIAYELUC CROWN PRINCE OF ST-ÉDOUARD : «Heille tsü dziras à ta mère d'arrêter de v'nir écœurer les filles au Drugstore avec sa bullshitt qu'ah pô lesbienne, ostie! Si ah s'rait pô lesbienne ahl'aurait pas d'affaire là. Qu'est-cé qu'ah vient faire là sinon, ostie, la grande épaisse? Ah'est v'nü m'dire bonjour pis les filles avec moi l'ont trouvé assez laide avec son linge pis ses airs de fendante. Ah m'a dzi qu'ah l'attendait que tu sortes d'un baour! Quel genre de mahire, osti, fait ça dans vie quand t'as pas encore dzihuit-ans? Tsé ah vient pas pour te surveiller, ça serait ben n'trop bon de sa part : ah vient prendre un verre avec sa grosse aux ch'veux gris courts, les filles disent qu'ah sort avec depuis kek mois…Frahanssine, son nom.».
Drugged, Stored, and Butch-t Up –
Lieu of Tragédies and Mysteries -
And...Tell Us Who the Fuck is Frahanssine ?

jeudi 19 mai 2011

Ékritür automatisch 19-05-2011

Le Pigeonneau
Leh' Pijónwhh


Oh troubles faite! Pourquoi êtes-vous laissé avec le seul pigeonneau duvet encore au cou? Matsüre point celui qui veut, découvrez-vous pointant le goguenard victsimizé. Who the fuck is thy du jour ''poignasson''? Demande, inlassable, votre ''surmoi'' à votre ''ça'' dans le Quotidien. Fallacieuse ineptie de liberté vous regardant de son œil rond, net et noir : pourquoi alors quand adultes arrivent vous nécessitez un gavage d'oiselet déprimé entre toute chose ? Gavage de pièces de monnaie exotiques, gavage de confiance venant d'autrui voire et surtout gavage de sexes tsürgéïdes à satiété d'asymptote! Ouvrez le bec et criez au fond de votre nid du faux confort! Non! Sombre œuf éclot! Vous ne vous êtes pas affranchi du marasme qui rodait avant le Gros Chat Roux! Fuck le Lion, lui, indomptable, on le sait! Ce n'était qu'un gros matou de dégoûtsière et vous, vous vous êtes entiché (povrah'sott!) du félin du dernier sous-sol sans comprendre ni apprendre! Le Chat des Vignobles eut-il au moins la ''sagesse'' de vous faire voir Freud à maintes reprises, car tourmenté du pelvis, vous fixiez votre hyménée dans la zone catastrophe des cœurs. L'os iliaque ne manquant jamais de vous démanger en période de mouvance, vous, alors braqué à jamais, jugeait-on avec visu, dans un paradigme de course sans relais à la nüdzité avec inconnus de toute légion. Some of them are ''performateev'' but, please, just don't forget : Feel remorseful and be apologetic about it kaoulisse! L'espoir de vous voir sortir de cette poudrière de salpêtre et vous voir enfin autre que grabat sous l'épaule en société donnait goût de Croire à plusieurs de vos proches. ''Risent''-ils en sachant pertinemment que si un jour l'escouade de la morbidité vous perquisitionne en plein Parc Lafontaine, la boule Terre continuera de rouler sans que personne ne se choque de votre geôle for grossière incandescence. Pis encore et mains jointes au ciel et, de l'autre, touchons dzü bois : si l'advenait que votre cœur pompasse sang viral en produit de vos nuitées d'insensé sans essence au cerveau, dites-moi sans broncher et sans détourner la présente : Qui s'en étonnerait outre mesure? Une présomption de l'immaculé n'a jamais été collée à votre étiquette ni à votre croupe. Soyez tout de même de prüdence et avertsi comme l'est l'initié, vous, intrépide und cüpide Prince du cœur aux pigeons! Vos relatifs par anglicisme, casse cela ne les tiennes, vous ont donné un prénom pour briller de votre lumière en noirceur : Shiny Stone it is, so shine the fuck around and about and bother the fuck away.

Un bijou qui passait par là s'interrogea sur le Prince –
Bijott piàssãtt dìyemãdwh sür Prìyĩz süsürrwh

- Spurkwh? Stswh pur Mwh u pur Twh, l'bó'bijwh?
- Neh' Bijwh (kiàtegorik)! Spur pièrson, Twh! L'bó'bijwh : pòhl'drrwh! Rìyepózwh! Fátsiĝwh de peyheyney pi de zahnü, Twh.

mercredi 4 mai 2011

Suzanneries-XXX

  Fag Hag by Motherhood 2 – Suzan of Lesbos



A Princess' Royal Ride –
Two years old Piayeluc
doesn't know how to...

Grand Bisou –
Seventeen years old Robahir
hasn't seen 'ém yet...

«Tsé Piayeluc tu sais ce que les gens disent sur les homosexuels? Pahire absent, fils manqué. C'est un peu d'la faute à ton pahire si t'es comme ça. Y'aimait mieux écouter la Teevee que de s'occuper de toé pis Faniev quand qu'yh rentrait d'travailler. J'yh disais ''Robahir! Prends deux meunüt avec le ptsit là! Montre z'yh à rouler avec son bécyck à trois roues, yh l'sais pas lui, faut que quequ'un yh montre!''. Pis là ton pahire y'avait pas de patience pis yh t'criait après quand t'avais 2 ans pis qu'tsü savais pas comment faire rouler ton bécyck. Yh perdait patience pis yh r'tournait écouter la Teevee. Pis après quand Maman est partsie avec vous pis qu't'allais voir ton pahire les fins d'semaine yh t'faisait garder par L'Île-Yann ou Mamie parce qu'y'était trop occupé avec ses buffets pis ses paarrtés ou y'aimait mieux s'enfermer dans' chambre toute la fin d'semaine avec ses pitounes pis jouer aux fesses. C'est pas normal que quand Faniev allait encore avec toi chez ton pahire dans l'temps que c'est elle qui jouait à la p'tsite mahire avec toi et qui s'occupait de t'habiller pis de t'laver parce que ton pahire pis les pitounes yh s'occupaient pas de toi. Demande-toi pas pourquoi t'es un homosexuel, Piayeluc, c'est parce que tu cherches ton pahire qui t'a négligé pis qu'ya rien voulu t'apprendre des choses d'homme dans' vie! Quand est-ce que ton pahire t'a amené à' pêche ou faire une activité juste vous deux entre père et fils? Jamais hein!? Ya toujours des pitounes dans l'portrât! C'est pas de sa faute non plus à ton pahire tsé. Ton grand-pahire, Papi, yh pensait juste à sa bizniss pis à l'arrrgent pis ya négligé beaucoup ton pahire aussi. Ton pahire ya eu son premier char à 17 ans pis yét'allé au zoo d'Granby tout suite quand qu'ya eu son char parce que ton grand-pahire avait jamais pris la peine d'amener ses enfants au zoo parce qu'y'était trop obsédé par l'arrrrgent. Ton pahire ya vu les animaux du zoo pour la première fois à 17 ans! Fack toi tu subis ça, Piayeluc, tu subis ça parce que ton pahire a été négligé pis qu'ya pas appris à faire autrement.» martelait obstinément une mère à son enfant manifestement homosexuel par la force des choses de l'abandon paternel. Suzan dardait la planche de jeu avec cette hypothèse du discours prémâché contemporain québécois imposé à la Belle Province toujours en proie à la mantantisation tous azimuts.


Dress to Impress or 
Dresses of an Empress -
Piayeluc's undeniable
 taste for pastel

Suzan n'avait jamais brandi explicitement cette menace à Robahir dans son discours d'épouse folle, mais l'enfant né de son enfance proprement toujours plus ''fife'' sonna vite l'alarme dans le coeur d'un père et amena des rectifications d'un père à son fils : «J'veux pas qu'tu saiyes une lavette plus tard… Tu vas être un homme à femmes comme ton pahire pis tu vas en faire pleurer des bonnes femmes…Arrrahite de mett le linj à Faniev…Enlève-moé tsü suite la robe de première com'nion à Faniev!!! ». Princess Piayeluc pastel St-Édouard always wanted to be pretty. Maintenant, lorsque le couperet de la définition des préférences sexuelles du jeune adolescent tomba (sans grande surprise), il était des plus naturels pour Robahir ainsi que la suite du tout St-Édouard de pointer Suzan comme responsable, parce que oui, Suzan était «LESBIENNE et l'avait toujours été».


Unknown Star and Unrecalled of - 
Naine-Cé in the constellation of Katou

Le jeu de dards maintenant dans les grosses mains de Robahir promettait du bon jus. Nec-plus-ultra de croustillances suzanesques de la bouche de l'intéressé par excellence, Robahir the First à son jeune adulte de fils : «Tsé Piayeluc t'as les gênes de ta mahire, pis disons que ta mahire quand qu'ah commencé à sortir avec moé c'était une exception qu'ah faisait. Ta mahire ahl'a toujours été aux deux. Pourquoi tu penses que ta mahire pis moé ça s'est terminé? C'est pas à cause de toutes les conneries su' moé qu'ah t'a raconté tsé. J'vais t'poser une question pour que tu comprennes mieux : te souviens-tu de Katou pis Naine-Cé? Peut-être que t'étais trop jeune pour t'en souvenir, mais tu d'manderas à Faniev, elle, si ah s'en souvient de Katou pis Naine-Cé. C'était les filles à Marjeuleine [Seen and showing tits in Suzannerie Part VI] pis y'ont habité à' maison pendant un bon bout quand t'étais p'tsit. Tu le sais tsü pourquoi qu'les p'tsites filles à Marjeuleine habitaient chez nous? Parce qu'yh sont v'nues rester avec leur mahire…pis leur mahire, ben ah restait déjà chez nous parce que ça marchait pu avec son mari. Marjeuleine c'était une employée pis on l'hébergeait à' maison vu qu'ah travaillait pour nous dans l'temps. Te souviens tsü où-est ce que Marjeuleine couchait dans' maison, Piayeluc? J'vais t'ol'dzire où cé qu'ah dormait Marjeuleine. Ah dormait dans not' lit, à moi pis ta mahire, pis ça c'était l'idée de ta mahire parce qu'ah'était en amour avec Marjeuleine. Ta mahire à m'forçait à coucher avec Marjeuleine pis à vivre avec elle. Tsé ben que Marjeuleine ah trouvait pas ça normal non plus mais ah'était en amour ben raide avec moé fack ça faisait son affahire parce qu'ah pouvait coucher avec moé pis faire àssemblant de s'intéresser à ta mahire. Ah m'anné Marjeuleine est partsie parce que ça marchait pu, mais moé j'me suis tanné de d'ça ben avant ça pis c'est là que j'ai rencontré Lyzette. ELLE, était normale dans tahite, Lyzette!». C'était le dénouement raconté par Robahir. Net, simple, cause à effet, du type : il y a une explication ''logique'' à tout! Mais alors pourquoi, si Suzan lesbienne, une relation aurait-elle fonctionné durant 7 ans avec Robahir?


Now Recording with Disdain –
Piayeluc's memory for odd confidences

Le père de la jeune famille avait deux raisons pour supporter l'aberration d'une vie quotidienne avec Suzan. Premièrement, l'existence même du jeune prince y était nécessairement pour quelque chose. Robahir affirma avoir soutenu la suzanité pendant que Piayeluc passa de zero to four years old for the sake of the kid. Deuxièmement, si Suzan lesbienne, comment pouvait-elle elle-même se montrer réceptrice de la virilité sauvage du roi Robahir? Bien qu'irrésistible und moustachü, Robahir avait-il ce qu'il fallait pour mettre à genoux une Suzan virée saphique? La réponse de Robahir fut cinglante et frisa la grossièreté de ce que pouvait raconter un père à son fils. Goguenard, Robahir invoqua son statut d'homme à femmes et fit comprendre au jeune Piayeluc d'un français rustique que la sexualité entre deux êtres pouvait être définie par d'autres couleurs que rose et bleu. Un dense bouchon de cire se forma immédiatement dans les oreilles du prince pendant que Robahir continua son explication et la justification de son talent pour ''faire l'amour à une femme qui aime les femmes''. Le magnétoscope roulait à RECORD malgré le shut down généralisé du système Piayeluc.

Dans un style touffu comme la prairie et pointant Suzan de son doigt accusateur le plus gros, Robahir avait ainsi fait un exposé du pourquoi de l'homosexualité de son fils. Tacitement, bien entendu, il se dégageait de son implication génétique probable dans cette affaire de jeune tapette préférant reléguer à Suzan cette responsabilité qui ne lui collait manifestement pas au poil du dos. L'objectif de scrutation suzanesque n'en était pas pour autant au point mort. Marjeuleine restait un individu réel et, de façon non accessoire, elle pouvait bien être la preuve vivante remontant à un concept abstrait, très flou, voire nébuleux pour les enfants et l'entourage de Suzan : l'entité Lesbosüzan.

Sappho Posing on Island of Dark Mysteries -
Lesbosüzan's suspected identity


vendredi 29 avril 2011

Suzannerie-XXIX

Fag Hag by Motherhood 1 – Runs in the Family




I Wanna Be a Drag Queen, Bitches -
Piayeluc's faith, written in the Lachine sky -
Role model : mini-Suzan

«Tsé Piayeluc, faut pas qu't'ailles peur des madames là! Les madames y'ont pas de pic-pic dans leur vagin. Si tu me dis que t'es t'un homosexuel, c'est sur que j'vais t'appuyer, mais c'pas moi qui va aller m'vanter de d'ça à Matantdanyel, ni à Granpapapaul!» déclara solennellement Suzan à son fils au bord des aveux. La végétale pousse cultivée par Suzan allait enfin sortir de terre et montrer à la face du monde sa gaieté florale en vengeance au clan de St-Édouard. Ultime plan suzanesquement fomenté de l'enfant émasculé aux yeux du patriarcat. Pis encore, Suzan, par ses cycles de laveuse-sécheuse cérébrales aux infantiles, avait réussi à faire du jeune Piayeluc une mini-drag-queen à son image. Brainwash, symétrie et mimétisme : triumvirat conceptuel d'une mère à l'enfant. Souvenir d'un anathème digne d'une deuxième citation ainsi récitée par notre Suzan à l'intention des suzerains du clan : «R'gardez comment qu'yh va faire une belle tapette c't'enfant-là!». Papi et Robahir n'avaient qu'à bien se tenir, le successeur dynastique au trône édouardien était empreint de pédérastie et transportait les gênes d'une borderline nommée Suzan.  



A Shot in the Chest? -
L'Île-Yann wants to talk 

Suite au serment de sodomie prochaine du jeune prince, les têtes ''pensantes'' de la Municipalité royale de St-Édouard mirent peu de temps à spéculer leurs habituelles théories du complot en pointant le majeur en direction de la source de tout tourment édouardien : Suzan. Techniquement, le clan de St-Édouard était un patriarcat sous Papi the first, mais de son vivant et par manque de médisance parce que de bonne foi, son deuxième enfant réputé mâle, L'Île-Yann, prenait plusieurs décisions idéologies. En effet, L'Île-Yann, testiculaire de l'agir dans un but administratif et par style de vie, était réellement le chef du clan par acclamation. Souvenons-nous de l'aversion et de l'inimitié d'une Suzan pour sa belle-sœur L'Île-Yann n'ayant jamais utilisé d'assouplisseur avec mention ''délicat''. Comment Suzan pouvait-elle AIMER le lesbianisme outrancier voire absurde de L'Île-Yann et ses attaques verbales flirtant avec la sauvagerie d'une assaille au poignard trois lames? Le ciel avait coupé la poire des femmes en deux : L'Île-Yann et Suzan. Deux moitiés, par définition, dichotomiques et, par la force des caractères, manichéennes. L'Îles-Yann-de-Lesbos la brutale non-idyllique voyait donc le fils d'une Artémis suzanisée comme étant l'extension en chair de cette dernière, un peu comme si derrière les orbitres du jeune Piayeluc se cachait une webcam et un récepteur de téléguidage rendant des comptes directement au Queendom of Lachine. Outre cette histoire possible d'espionnage pour le compte de Suzan, il subsistait également une croyance de sabotage de la volonté et des désirs sexuels réels du jeune Piayeluc. L'automate-gay/prince-espion ainsi envoyé en éclaireur à St-Édouard portait maintenant la marque de la Folle qu'on tentait d'effacer avec les mots et la logique édouardienne :


The Lesbian King is About to Speak -
L'Île-Yann's words : a sword
seems always to be involved 

L'ÎLE-YANN CROWN KING OF ST-ÉDOUARD BY DÉFAUT (LIYCKOSEBD) [Lick Obssessed] ne faisant voguer aucun drapeau de solidarité arc-en-ciel en la direction de son thirteen years old neveu : Osti réveille! Ta mahire t'a rendzü gai juste pour faire chier Papi! Ahl'savait depuis qu't'é né, osti, que c'est ça qui fallait qu'ah fasse pour fout' la maarde. Ah t'a rendzü gay à force de coucher dans l'même lit qu'toé pis à s'promner tou' nue devant toé tout l'temps. Ah t'a pris comme son p'tsit mari pour remplacer Robahir quand qu'ah'est partsi d'icitte pis ah t'a donné le dégoût des femmes.

ROBAHIR THE FIRST, VICEROY OF ST-ÉDOUARD (RTFV OST[i]) complétant la fine phrase de sa sœur : J'veux juste te dzire que les femmes sont pô toutes laides pis mal shaïpées comme ta mahire. YARK! Pleins d'vergetsüres mauves pis bleues. J'te comprends que tu devenir gay après ça! Mais t'es pas gay, t'es juste brainwaoushé par ta mahire. Tu peux pas être gay, té mon fils, pis moé j'aime les femmes.

[Lick Obssessed] : Tsé ça rrahant' dans tahite d'un enfant à man'dné à force de s'faire dzire qu'yh ''va faire une belle tapette''. Tu l'sais qu'ah s'promnait dans l'village avec toi déguisé en fille à lo'loween pis qu'ah disait ça à tout l'monde pis qu'ah t'a mis d'in bras d'Papi en disant ça.

RTFV OST[i] : Regarde! Ta mahire est pô ben dans sa tahite. Faut pô que tu l'écoutes. Laisse-là pô t'donner ses bébittes. Tu yh dziras qu'ah s'mahil de ses affahaïrs pis qu'té pô gay. Là té brainwaoushé pis t'écoutes c'que ta mahire te dzi, mais tsü devrais écouter ton pahire a'avec. Moé j'te dzi qu'té dans une phaouz où c'qu'tsü t'cherches pis qu'c'est ta mahire qui t'mélange avec toute la maarrrrde qu'ahl'a dans' tahite. 

[Lick Obssessed] : Moé j'dzi, Robahir, que l'mal yé faitt. Ah rendzü Le P'tsi… gay… comme ah TOUJOURS voulu qu'yh soit. Pis ah' réüssi!!! Ahl'a encore gagné au détriment du P'tsi. Moé j'dzi qu'c'est dommage parce qu'c'est juste pas normal comme choix. Je l'sais… j'l'ai véicü c'te choix-là dans' vie.

@ Piayeluc : Fack Yh't'reste juste à nettoyer la maarrde qu'ah pu t'mett dans tahite parce qu'ah part qu'ah t'a rendzü gay ah t'a donné ben des bébittes pis a t'a enfirouapé avec ses plans d'negg. Faut que tu y vouaye, parce que sinon ça va t'suivre toute ta vie pis tu vas finir avec des problèmes dans' tahite… comme elle.

RTFV OST[i] : Fack on va aller voir le psychologue moé pis toé pis tsü yh dziras au meussieu qu'té pô gay pis qu'ta mahire…ben… est fêlée icitte : dans' tahite.


Behold! Thy Son Shall Not Be Gay -
Prayer by the Whole Kingdom of St-Édouard

Le tout St-Édouard était à genoux devant l'icône et les lampions de la Psychologie consultative. L'image que le clan se faisait d'un jeune prince fécond et prompt à la descendance était peut-être perdzü à jamais dans l'esprit de la famille royale. De la bouche même de Robahir ne se faisant pas d'illusion devant les vœux pieux de son fils voulant tout de même des enfants pour continuer la lignée des princes édouardiens : «Tsü veux DES ENFANTS??? AH BEN caouliss! Est bonne celle-là! Tout c'que tu vas pouvoir accoucher toé dans' vie TABARNAK…c't'une crotte, osti ». Mais il ne fallait pas si facilement jeter le prince et ses crottes avec l'eau du bain : le jeune Piayeluc gâché, certes, pouvait possiblement rester sain d'esprit si… loin de sa mère. Tractations politiques à venir...


Let's Be Graphic-
Suzan...after two kids

La webcam [Piayeluc] avait retransmis [bavassé] toutes informations à notre bonne Suzan qui ne manqua pas de commenter allègrement l'affaire en ouvra son délicieux coffre à anecdotes d'une autre époque. Croustillances entrecoupées de puff de cigarette : «Ben voyons donc Piayeluc, tsü vois ben qu'yh sont pas corrects de t'dzire ça. Pis Maman ahl'a le corps qu'ahl'a, j'peux pas l'changer : après Faniev pis toi, la peau ah s'étire pis c'est normal, je l'orgrette pas tsé, j'ai deux beaux enfants en santé! Ton pahire pis moi, on l'a fait ensemble c't'enfant-là! Si t'es comme ça, un homosexuel, c'est pas juste de ma faute, c'est illogique penser d'mahim. Tsé ton pahire c'est pas juste une affaire de femmes! Y'aime tellement la sexualité pis yh pense rien qu'à ça que c'est sûr qu'ya d'jà essayé avec des meussieux, ton pahire. Tsé Piayeluc, dans l'temps quand on avait la bizniss ensemble moi pis ton pahire, on avait engagé un homosexuel : Marie-Haut-Sainte-Marie pis son chum. Son chum aussi c'tait un homosexuel, pis ton pahire était ben délicat avec eux. Tsé quand on engageait des jeunes filles pour servir din' buffet, Maman ah l'entendait des gens à St-Édouard ou des employés qu'yh m'dizaient que ton pahire yé flirtait, tsé! Ben ya aussi du monde, j'te dzirai pas qui, qui m'dzisait qu'ton pahire avait des tendances pis qu'yh fallait qu'j'le waoutch. Ya une fois aussi dans l'camion de livraison, Maman ahl'a trouvé des revues avec des meussieux qui montraient leur pénis, tsé. Fack Maman ahl'a demandé à ton pahire pourquoi qu'yh'avait ces revues là dans l'camion pis yh m'a répondzü que c'était à Marie-Haut-Sainte-Marie. Piayeluc dzi moi pourquoi Marie-Haut-Sainte-Marie aurait laissé ses revues de cul dans l'camion à ton pahire? Ton pahire était curieux de voir ça aussi des meussieux tou' nüs, tsé! Yéz a p't-être emprunté à Marie-Haut-Sainte-Marie pour voir c'était quoi.».
Sainte-Marie Likes St-Édouard's Harvest -
Robahir's taste fo' men [???]


Le jeu de dards de gaité entre ex conjoints ne se terminait pas ici. Suzan avait peut-être ainsi décoché la première fléchette en direction de Robahir pour indiquer sa responsabilité dans le transfert génétique de l'homosexualité de l'infantile commun, mais Robahir ne s'était pas encore tout vidé à son fils au sujet des dites «bébittes» suzanesques. À lire textuellement : malgré toutes les apparences, les fameuses «bébittes dans tahite» décriées par Robahir ne faisaient pas référence à un problème psychologique :

ROBAHIR @ Piayeluc : Ta mahire…C't'une lesbienne…pis ahl'a toujours été.

-à suivre-