mercredi 27 juillet 2011

Suzanneries-Part XXXII

 Fag Hag by Motherhood 4 – Une Suzan et ses Pulsions (Contingent 1)

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Pour se mettre dans l’ambiance des Suzanneries après l’intermerde de l’auteur :

Voici quelques hautes phrases suzanesques dont il sera question dans les prochains épisodes de la série faisant passer les habitants du Bas-Canada de "gens plein d’espoir" à "débiles lourds" en quelques clics.

Palmarès suzanesque du bon goût et des pulsions :

1) J’vous emprunte vot’ mari, madame! Pas longtemps là!
2) J’vais vous payer ça en natsüre!
3) Mes enfants j’les aime…on fait d’l’inceste!

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You Came to Pick Your Child?? –
''Suzan'' ??  Not on the guest list!!

«J'viens chercher mon fils, j'serai pô là longtemps!» dit gentiment Suzan au doorman du Unity I. Quelle race de gardien de sécurité aurait osé dire non à Suzan, cette mère plus que sympathique et compréhensive qui venait chercher son enfant dans une boîte de nuit? C'était ainsi que Suzan passait à travers les quelques filtres d'agents de sécurité et autres gourous de vestiaire pour se retrouver debout sur ses six pieds et deux en plein milieu d'une juvénile foule dansante dans le Bamboo bar. Une chanson suggestive de l'époque devait alors nécessairement jouer, mais personne ne se déchainait sur Christina affirmant être un génie dans une bouteille : plutôt tous les yeux étaient fixes et immobiles sur une Suzan, cette géante reptilienne dans la quarantaine aux cheveux dressés cherchant son petit des yeux. Enfant, Piayeluc avait un énorme avantage pour repérer sa mère lorsqu'il était perdzü dans un centre d'achats : la constitution physique même de sa mère faisait office de point de rendez-vous vertical bien décoré. Quelques secondes de suzanesque sacoche en l'air sur la piste de dance suffirent pour que le jeune Piayeluc localisât sa mère. À lire l'état de panique dans les yeux de son fils, Suzan énonça avec théâtralité : «Ben quoi!? J'savais qu't'étais au Younaïty! J'étais à côté au Droyestaur! Maman voulait savoir si tu voulais un lift jusqu'à Lachine!». Aussi fraîche et pétillante qu'une bulle de Perrier, Suzan offrait souvent sa sobre conduite vers le Queendom Lachine au beau début de la nuit.

 
She Never Fucks But She Smokes a Lot
Suzan’s libido zero motto

La nuit, cette saison du jour qui offre aux pulsions humaines un refuge voir un théâtre d’exécution, sauf ordinairement pour Suzan et cela, en fait, en toute circonstance. La génitalité, le charme, la concupiscence et ces autres têtes d’affiche de la sexualité humaine demeuraient des concepts étrangers à Suzan. Contrairement à ce que l’allure générale de la bête aurait pu laisser croire, notre bonne et diurne héroïne au paquet de bâtons de tabac scotché à la main n’affichait aucune appétence pour la chair. Non! Suzan était connue pour « prendre d’la bouésson pis dzire des niaiseries», mais jamais elle ne passait à l’acte d’où ce doute persistant sur ses relations, en particulier, lesbiennes (à suivre de près).





Please Ignore the Clown –
Suzan’s attempt for jokes : never tasteful

Toute personne savait que Suzan se considérait comme une grande victime affective et qu’avec de sempiternelles répétions par l’absurde de ses mauvaises blagues, elle arrivait à ce résultat : «Tout l’monde savent que c’est des djoke que Maman fait!». Grande clown au nez cassé par la vie avec ces phrases suzanesques à connotation sexuelle répétées ad nauseam aux vivants :


Palmarès suzanesque du bon goût et des pulsions :

1) J’vous emprunte vot’ mari, madame! Pas longtemps là!
2) J’vais vous payer ça en natsüre!
3) Mes enfants j’les aime…on fait d’l’inceste!

Nausée, panique et honte formaient souvent ce trio d’émotions slash d’états physiques que les enfants de Suzan ou les proches moqués pouvaient ressentir suite à une [non] plaisanterie suzanesque. Les heurts post exposition se gravaient dans le cortex des sujets comme s’ils subissaient un électrochoc. Les répétitions de ces petits chocs sociaux causés lors des contacts avec Suzan expliquaient le comment du pourquoi certains individus [Mononkpiaye, Granpapapaul, Papi, L’Île-Yann, doigt dans la gorge constant etc.] n’avaient jamais aimé overall Suzan. Si une personne sensée et dotée d’un certain tact barre oblique intelligence sociale avait été exposée à la phrase numéro trois du palmarès ci-haut présenté, elle afficherait probablement un cortex préfrontal grillé en surchauffe. Cette même personne n’aurait alors pas pu répondre en légitime défense à cause des neurones "viergement" exposées aux süzanités : «Voyons, Suzan, on dzit pas ça des affaires de mahim!».

C’était au fait ce qui arriva à un certain Ziyad, alors en relation naissante avec le jeune Piayeluc [homosexuel]. Étant arrivé ici à l’âge neuf ans, ce Libanais d’origine avait donc eu le temps de savourer la québécitude tous azimuts que la Belle Pro proposait à ses nouveaux arrivants. Le choc fut pourtant brutal.

Forget Your Family Values : You’re About to Meet Suzan –
Ziyad’s now fear for vicious suzanesk acts

Synopsis de l’Affreux : Piayeluc malade dans l’appartement de Faniev coin Ste-Catherine-Papino. Ziyad en début de relation avec Piayeluc offre la gentillesse d’apporter une soupe au nouveau soupirant. Suzan, inconnue alors de Ziyad, arrive saoule comme une massue et surprend les deux jeunes hommes en plein repas liquide.

Breuvage éthylé + Suzan = Soulita
Soulita + Inconnu = Tragédzi
Tragédzi –
Suzan will get your pants down in front of your friends
OR WORSE

Un récit de Honte en description :

Soulita entra dans l’appartement dont elle avait les clés et vit Piayeluc et un inconnu foncé à la table. SOULITA [no title needed] : «Orgarde-donc qui skié là! Mon fils toé!»

PIAYELUC CROWN PRINCE OF ST-ÉDOUARD, NEWLY DUKE OF THE RAINBOW @ ZIYAD : «Oh my god, c’est ma mere ça… pi’ ah’est saoule!»

SOULITA @ la vie : «J’po saoule! J’aime mes enfants!»

Soulita avança en titubant avec l’assurance qui lui est connue. Piayeluc se leva pour présenter sa mère à l’inconnu. PIAYELUC CROWN PRINCE OF ST-ÉDOUARD @ ZIYAD :  «Ziyad, c’est ma mere Sü………………………….

Coupant la parole et le souffle de son enfant en l’embrassant avec la langue et le tenant de force par la tête: SOULITA @ la vie : «J’aime tellement mes enfants, j’fais d’l’inceste avec eux».

Débilement indélébile et contre la volonté propre des individus, c’était le genre de souvenir que l’on pouvait garder de Suzan. Outre l’extensive analyse psycho-ethico-affective que l’on pourra dégager de cet événement sur le vécu de Suzan, il y avait beaucoup de "matériel" à gérer pour l’enfant et le néophyte en süzanité. Nous tairons leurs réactions et, de toute façon, leur circuit mnésique respectif a été incinéré par l’événement. Nausée, panique et honte, seuls souvenirs. Épouvantable.
And Then They Were Grilled –
Clinically dead with cerveau overfried –
Special thanks to Suzan

1 commentaire:

  1. WOW ! Superbe suzannerie ! Très troublante. Et bien racontée par les nombreuses formes de narrations employées. C'est dynamique...et épouvantable !

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