jeudi 15 mars 2012

Suzanneries-Part XXXIV

 Une Suzan et ses Pulsions - Camping Roadkill Suzan 


«J’vous emprunte vot’ mari, madame! Pas longtemps là!»
Suzan



I Make Love-Making Look Ecstatic
When I’m Involved -
  Repeatedly popular and
very-own -Suzan saying
«Ben oui ma ptsit fiye! Si tsü savais comment ton père pis moi on aimait ça faire l’amour ensemble quand ta mahire ah’était pas là! Pis des fois ben, ta mahire, ah’était là pareil pis ah nous r’gardait, tsü sais ben!» lançait Suzan à l’enfant de son couple d’amis dans toute sa théâtralité de mouvements et d’airs comiques. Notre poétesse de joke de sexe cheap affirmait, point sans rire, être la maîtresse de tous les hommes de la tablée. Le problème d’interaction sociale fondamental venait bien sûr du fait que les tablées d’amis se succédaient sans pour autant que l’ampleur du quolibet süzanesque ne s’essouffle. La süzanité d’une blague rimait souvent avec son inlassable continuité dans le temps, pourfendant les années et la patience des vivants. Oh doux aurait été le silence sans les rires embarrassées des amies-épouses ou les lyriques encouragements «Arrahit don d’niaiser, la Grande! Ben on l’sait ben qu’c’est des d’joke, on t’connait tsé!». Ces mêmes amies, pourtant mirent manifestement ce désagrément dans la balance lorsque, une à une, elles laissèrent Suzan parler seule, toute …seule.

La Théorie des Cordes
Suzan’s habit of driving people knots
Vinrent successivement ces moments dans la vie d’une femme au bout desquels, d’une façon instinctive, manifeste et non-paranoïaque, elle se sent rejetée pour de bon. Point de non-retour! Imaginons Suzan au sein d’un groupe élargi d’amies du secondaire d’une dizaine de femmes qui, progressivement, prirent leur distance. Qu’est-ce qui avait fait en sorte qu’une Suzan pourtant si gaie dans sa jeunesse puisse ainsi se retrouver après son cinquantième anniversaire à être seule comme Job? Les querelles d’argent? Peut-être! L’Argent [avec un grand A] par son manque à l’appel avait toujours été le talon débile de la fragilité neurale süzanesque. Équilibre général : l’abus [surtout] financier par autrui et son laissez-faire par une Suzan ne pouvait exister conjointement dans cet univers. Rappelons-nous, avec satiété voire inappétence, que notoire et particulièrement épique fut le conflit d’Argent entre Süzan et son Trad’kü qui enjoignit l’amie Joigne la sœur de l’autre. La propension bien süzanesque à vouloir se faire justice soi-même en tirant sur les autres cordes de l’amitié pour faire intervenir les amies de tout le groupe contre une Joigne non-coopérative aurait pu aussi entrer en ligne de compte dans l’écœurement général en la personne de Suzan qui s’en suivit. 
Malaise Easily Lies –
Suzan often invites a special guest to
her soirée de femmes : the Grudge



Répétions dans l’espace-temps, une habitude plus que süzanesque : Les soupers «d’amies de femme» se succédant, une Suzan aurait, un soir après l’autre, pointé directement du doigt le refus d’une convive, nommément Joigne Seins-Tambour, d’honorer sa parole pour le dû süzanesque sonnant et trébuchant. L’Embarras pouvait bien s’inviter au souper et se coucher à plat ventre sur cette table qui s’en voulait une de loisirs, de retrouvailles et d’agréments de femmes dans la quarantaine. Aussi, à fortement supposer, une Suzan proposait volontiers ses propres histoires de malheurs de vie avec Robahir, dit «le courailleux», à cet imaginaire collectif de femmes et cela même deux décennies après les faits. Toutefois, à l’ignorance extrême de Suzan, la mémoire collective ainsi constituée n’était pas une faculté qui oubliait : d’où le nécessaire souhaité d’un dosage suzanesque ; l’Hypnotisée cigarette au bec et son besoin primaire d’expulser sa hargne envers son ex à tout auditoire. Après plus de vingt-ans, en mots de femmes quarantenaires et heureuses dans la vie : «On est pü kapabb d’entendre parler de Robahir!». Cette dernière hypothèse du rejet de Suzan avait davantage de poids dans l’œil analytique du couple infantile Faniev-Piayelüc [Pianiev? Fayelüc?], protagonistes de grand chemin, lorsqu’ils conclurent que des conflits d’Argent séparément individuels [tautologie] entre une Suzan et chacune des femmes du groupe d’amies étaient mathématiquement hautement improbables si simultanés. Il devait y avoir une autre raison, sinon plus d’une, au rejet multidirectionnel de leur mère par autrui.

Les lois probabilistes avaient enseigné plus d’une fois aux enfants de Süzan que seule la forte démence maternelle était la cause de tous maux auto-ricochés. En d’autre mots : «C’est rien que'd sa faute si ah’est tssü seule pis qu’pü personne veut se t’nir avec' pis pü aucüne de ses amies est kapabb d’la sentsir! T’as vu comment qu’ah’est folle pis qu’ah l’aime ça fout’ la maaarde à place d’avancer dans’ vie!» soulignait élégamment une Faniev asymptotiquement fataliste. Elle poursuivait ainsi dans ce qu’il fut connu comme un des grands monologues descriptifs de la süzanité la plus baroque :
Glorious Camping Laque des Pains
Where Suzan was once a welcomed guest

[What you’re about to read is Suzan’s very Intimate] «Osti qu’ah’folle, Piayeluc! Osti qu’ah’est folle! On vient d’la ramasser sü l’bord de l’autoroute à genre 20 minutes à pieds du Camping Laque des Pains. En plein milieu de nul-part! Ah s’est sauvée! Ah s’est poussée du camping parce qu’ah vient de pogner une chicane avec Nikol’béleinjé. Était supposée rester là toute la fin de semaine pis Nikol’béleinjé était supposée rev’nir la porter à Lachine après, mais non! Mais nooooooon! Faut qu’ah foutt’ la maaarde, faut qu’la maaaarde…ah pogne! Fack ah m’a appelé dans une cabine de téléphone dans un restaurant su’l bord de l’autoroute. Piayelüc, une chance que j’l’ai reconnue qui marchait quand j’m’envenais : était rendue loin du camping. HEIN? Pourquoi qu’ah’est partie? Imagine-toi que Nikol’béleinjé ah’y’aurait dit de s’calmer pis d’arrêter ses joke plates. Ah l’arrêtait pas de dire en niaisant à la fille de BLANK au camping qui vient de mourir ça fait 1 mois que son père pis elle, avaient des aventures pis que ‘’c’était ben bon’’! Mais la fille ah vient de perdre son père là!!!!! Imagines-tu comment qu’ah’est conne Maman!??? Pis le boutt dzü boutt c’est que sa femme à lui [BLANK] le gars qui est mort, donc la mère d’la fille, est morte aussi d’un cancer l’année d’avant pis Maman ah répétait à la fille que sa mère ah l’savait pis qu’elle laissait faire son mari parce qu’elle savait que ‘’c’était ben bon avec Suzan’’. Fack tu sais ben que Nikol’béleinjé ahl’a accroché Maman après ça pis ah y’a dit d’arrêter pis que c’était PAS DRÔLE… que c’était PÜ DRÔLE. Qui qui dzi à Suzan quoi faire dans’ vie??? Personne, tu l’sais ben! Ahl’écoute PERSONNE! Fack ah crissé son camp! Est partie avec le cellulaire que Nikol’béleinjé y’avait prêté pour la fin de semaine fack moi j’t’obligée d’m’arranger pour revoir Nikol’béleinjé pour yh r’donner son cell! Mais Piayelüc, si tu l’avais vu quand qu’on l’a ramassée. Ah’était complètement paktée pis ah disait rien en arrière, ah mangeait ses lèvres comme une grande saoulonne. J’ai dû aller la chercher en char, fack j’ai dzû demander à Bellé de venir avec moi.  Moi, ça fait deux mois que j’sors avec Bellé, tu t’imagines-tsü comment qu’yh’a regardé Maman qui rente tout croche dans son char? Qu’est-ce qui pense lui de ma famille, de ma mère? Yh doit ben dire que ma mère est folle!!! Mais tsü l'sais pour nous, Piayelüc, c’est çâ la réalité, osti, ramâsser sa mère saoule sü’l’bord de l’autoroute...»    


Non-Sober Roadkill –
Suzan never gets killed, she just loses all dignity  

mercredi 7 mars 2012

Suzanneries-Part XXXIII

Fag Hag by Motherhood 5 – She just Called the Cops



Le Feu par le Feu Ensuite Viendra le Bucher -
Suzan of Lachine portrayed as Jeanne d’Arc 
in a quest against a pernicious invader
«Si t'es capabb Piayeluc d'en pogner jüss un, jüss un, pis dzi faire ben mal, pis de pas l'lâcher, concentre-toi jüss sü’ un, les autres vont avouar peur de toi pis yh vont s'en aller.» conseillait souvent Suzan à son fils, le jeune Piayeluc, victime d'intimidation et parfois de violence à cause de son appartenance à une minorité risible. Suzan, cet être de conseils, la plupart du temps, non-violents devenait très martiale lorsque son fils lui parlait de vive voix de faits verbaux pesant sur sa propre personne. Axée sur les interventions directes et musclées voire sur la ''contre-intimidation'', Suzan était connue dans le tout Queendom of Lachine and beyond comme étant une mère folle qui défendait son fils par tous les moyens possibles et unusual. Les sourates de Lachine et celles du Royaume voisin de la Cavalerie de LaSalle pleuvaient d'histoires épiques dans lesquelles Suzan enfourchait sa monture débridée pour empaler l'Oppresseur : l'Homme-aux-phobies. 








All of Celine’s Nineties French Songs 
Choreographed by a 10 Year-old Homo Fan –
Piayeluc’s then tasteful musicals
D'où provenait donc cette fougue maternelle à la rescousse du jeune androgyne opprimé par la misère de l'esprit du monde des enfants? Probablement en premier lieu de la douleur et du rejet suzanesque proprement dit. Qui d’autre qu’une enfant abandonnée dès sa naissance et ayant eu l’impression d’avoir été abusée toute sa vie à cause de sa naïveté et de sa foi en l’Humain pouvait ainsi comprendre barre oblique vouloir défendre sa propre chair? L’objet de discours süzanesquement verbalisé ainsi : «On viendrrâh pas rire de toi comme qu’on a ri d’moi dans’ vie! C’poh vrai!». Suzan semblait alors éprise d'une rage lorsque l'enfant Piayeluc lui racontait les sévisses du langage qu'il subissait.  Qu’aurait fait une mère normalement constituée dans son approche de ces divers événements durant lesquels son propre enfant est victime de moqueries voire de violence parce que ce dernier chante du Céline Dion en courant de façon aviaire dans les rues de Lachine? Ne supposons rien! Ça n’en vaut surtout pas la peine, car, rappelons-nous, tout autre sujet d’études psychologiques autre que süzanesque n’a aucune valeur loufoque. Suzan, elle, elle invoquait derechef la clause de gravité extrême lorsque des enfants violentaient son fils : elle portait plainte à la POLICE. Après coup, une bonne discussion au téléphone avec les parents des infantiles agresseurs servait à fermer le dossier pour toujours. Suzan s’assurait ainsi que, pour la fin des temps, la Rue ou l’École laissât tranquille la féminité patente de son seul enfant mâle.

Voici le récit d’une mère à l’enfant chétif ou trop sensé pour savoir mordre.

PIAYELUC IN THE PARK
Gender Gap -
Piayeluc’s missing ‘’Y’’ –
The kindda i-grec you don’t wanna miss
Forgive Them, For They Know Not 
What They Do. ([Piaye]Luke 23:34) -
 Lachine’s first homo-martyr
Ten years old Piayeluc dans le parc de Lachine jouant dans les structures avec un ami nommé "XY". Deux jeunes filles de treize ans, "XX1" et "XX2", s’approchèrent et commencèrent à poser des questions à Piayeluc et à "XY". Elles se rendirent bien vite que "XY" était parfaitement normal, voire à leur goût et que Piayeluc semblait être un enfant transgenre débile. "XX1" et "XX2" avaient déjà entendu parler du «gars-fille» du bas de Lachine et mettait un visage maintenant sur ce mythe tant ri throughout the Queendom. Les questions grinçaient de toutes parts à savoir si c’était vrai que Piayeluc démontrait certaines particularités de la gente "XX". Les réponses de l’enfant de la paix furent honnêtes et son viril compagnon "XY" ajouta même, pour peut-être redorer sa propre pubescence, qu’à l’instar des filles, Piayeluc ne se défendait pas. "XX1" et "XX2" testèrent immédiatement la résistance de Piayeluc en lui lançant du sable dans le visage et en le faisant trébucher au sol à plusieurs reprises. Ensuite "XX2" maintint l’enfant en victime presque consentante par l’absurde violence contre un arbre pendant que "XX1" lui crachait des amas gras de salive au visage. Ensuite et pour finir, quelques cascades de giffles, de coups de griffes etc. Plusieurs minutes de tortures gratuites et injustifiées plus tard, le jeune Piayeluc réussit à s’enfuir des mains de "XX1". Le poussin rose, premier homo-martyr juvénile connu des sourates de Lachine, rentra à la maison et montra ses éraflures et son égo blessé à sa mère. Mais qui était la mère de Piayeluc déjà? SUZAN! Oh oui Suzan! Illustre et splendide sur ses grandes jambes à travers les arbres du Parc à Lachine.
Suzan @ Piayeluc : QUI??????? DZI MOÉ QUI???? DZI MOÉ JÜSS……..QUI????
Piayeluc : Je l’sais pô! Sont dans l’parc!
Suzan : Vite! Cours! Avant qu’yh s’en aillent les p’tsites crisss!
You Come HERE! –
How to resist Suzan’s tight grip
Scène paranormale : Suzan couru de toute sa vie vers les structures du parc pour surprendre "XY" qui était resté à bavarder en traitre avec le duo "XX1" et "XX2". Suzan ne se soucia guère de "XY", elle n’avait que de yeux et de rage pour "XX1" et "XX2" qui s’enfuyaient effrayées par «Heille toé! Attends, orviens icitte faut que j’te parle ma p’tite maudzitt!». "XX2" plus futée que l’autre, disparut dans un décor de conifères laissant "XX1" une poutine-fed petite-grosse du bas de Lachine poursuivre plus lentement sa course folle vers le sud et sortir du parc en traversant la rue Victoria avec Suzan-justicière aux trousses. Suzan attrapa finalement la «p’tsite-crisse» au vol et la ramena vers le parc en la tirant par les cheveux. Piayeluc arrivant sur les lieux, car courant vraisemblablement moins vite qu’une Suzan enragée, vit sa mère traverser la rue au milieu des voitures qui klaxonnait et à leur volant des madames de Lachine qui sortaient leur tête en criant «pas par les ch’veux! Arrête d’la tirer par les ch’veux voyons!». Suzan n’avait d’oreille que pour la correction des méfaits dans l’immédiat et c’était en tenant fermement "XX1" par les cheveux et en résistant aux cris et aux pleurs de la petite-grosse agressive apeurée qu’elle réussit à la ramener dans son antre suzanesque.
Suzan @ XX1 : «Attend icitte ma p’tsite maudzitt, la police s’en vient!
XX1 pleurant de ses larmes grasses : LA POLICE??? Pourquoi la police!?
Suzan @ XX1 dans toute sa gloire de mère sortie d’une transe protectrice : Parce que comme ça…tsü vas pü jamais orcommencer à faire violence sü’é autres! C’tsü clair??


Gimme face! –
Lower Lachine’s favorite face-shiner 
La police du Queendom of Lachine pouvait bien se présenter sur l’appel d’une mère monoparentale sur la fin d’un powertrip racontant détenir une jeune contrevenante enfermée dans une pièce. De toute façon, qui à Lachine ne connaissait pas Suzan? …Fille de Granpapapaul, sœur de Mononkpiaye et illustre duchesse des pompiers de Lachine dans les seventies, rien de moins! Un petit policier bedonnant se chargea de rester avec Suzan et son fils émasculé de sa naissance alors que XX1, la petite-grosse, venait tout juste de quitter avec sa mère qui également et manifestement par la rondeur et les irruptions du faciès avait mangé beaucoup de poutines au cours de sa vie. Le policier complimenta allègrement Suzan pour la rectitude de son acte de bravoure. Il admirait qu’une mère de famille décida de tenir tête à la violence due à la pauvreté [d’esprit] qui semblait alors ronger les jeunesses du bas de Lachine. Suzan, reine de facto, avait peut-être ainsi délimité la frontière à ne pas franchir dans ce petit pays de la patate fritte. Elle essuya cependant du revers de sa grande main la critique du policier qui déclarait en défaite que l’enfant süzanesque était «trop poli» [mots doux pour : votre fils de 10 ans est une dragqueen]. Suzan mi-blague-mi-gorge-serrée, comme toujours : «Moi monsieur, j’ai pas été longtemps à l’école pis j’ai toutt donné mon intelligence à mon dernier quand qu’yé né, mais si ya une chose que j’leur ai inculqué dans’ vie c’est le respect pis la politess, pis yh vont aller loin dans’ vie jüss avec çâ.».

Polite Police Politics –
The only time Piayeluc plays ‘’cops and robbers rubbers’’