mardi 31 mai 2011

Ékritür automatisch 31-05-2011

Le Bipolaire et son Coeur Sucé


Les ombrages ont fini par manger ce qu'il restait des beaux jours. L'espoir qui garantissait un mariage heureux et des sourires blancs s'est tranquillement estompé. Ces présences des vivants, ceux qui faisaient en sorte que la masse était au rendez-vous pour garantir non-solitude. OÙ sont passés ces gens qui à tour de rôle venaient avec nous pour puiser un peu de compagnie? En parfaits hôtes nous leur servions de notre non-solitude également. Mais maintenant que reste-t-il? La solitude. Et c'est celle que l'on doit vivre sans la moindre plainte parce que c'est celle qui a été choisie et demandée. A été dit : vaut mieux être seul que mal accompagné! La réponse contemporaine du maintenant : vaut mieux être vraiment bien drogué que d'être seul. La solitude se vit maintenant comme un sevrage et par tautologie, comme un sevrage nécessaire. Qui voudrait bien de cette personne maintenant seule après avoir porté la marque de l'Homme aux Bouteilles sur tout son corps? Plusieurs hommes, en fait! Là n'est certainement pas le problème. Mais le contexte n'est que fruit pourri! Les sucs ont été bien sucés hors de la pulpe qui formait jadis la vie sociale. Rapatriez-vous psychologiquement dans votre forteresse, dans votre famille en campagne, vous diront les sages en méconnaissance. À cela encore une réponse morne : le couple de jadis et les illusions sociales s'y étant attachées ont tout emporté, même la confiance en sa propre famille. Si le couple aujourd'hui pouvait exister il serait cimenté de l'entrain avec les groupes de personnes de part et d'autres de ce couple mais du coté du Sucé, l'entrain n'y figure plus et ne sera plus au rendez-vous. Main sur le front par douleur : c'est ici par abnégation et avec des gants de jardinage que le Sucé reprendra ses penchants du coeur. L'amour et l'attirance devront naître du noyau entre ces deux personnes et aucune jouissance externe du bien être ne sera observée dans le futur du côté du sucé d'aujourd'hui. Le Sucé, le Brûlé, le Meurtri s'étant trop ouvert et voici ce qui lui reste en sa possession : un balai et un porte-poussière pour ramasser la cendre de la consomption. Les décisions catégoriques du Sucé pour se protéger le cœur : la famille du Sucé n'aura plus la chance de rencontrer l'être cher d'un côté paternel parce que brûlé de confiance et de l'autre, maternel, parce que folle dans la tête. La famille pourra bien entendu réclamer vouloir se prévaloir d'un droit de citer sur l'élu du Sucé, mais le Sucé parce que se promenant plâtre sur le cœur depuis 3 mois refusera toute requête familiale en ce sens et à vie. Aucune dote ne sera portée au Sucé, à son conjoint ou à sa succession : d'où la révocation du droit de citer. Telle est la volonté du Sucé. Les sucs réintègreront la pulpe dans le fruit des amitiés mais encore les amitiés sont fragiles et précieuses dans la tête d'un Sucé bipolaire de nos jours. Qui des amis seront prêts à rencontrer n'importe quel candidat au chevet du Sucé. N'importe quand, vous répondrons ces betteraves déjà pleines de sucres. Mais, à cela, le Sucé sais très bien que baliverne il en est! L'amour se vivra sous les draps, sans lumière et voilé du social du Sucé. Il ne lui resterait pour se délivrer de tout mal qu'à faire de gros bagages pour un voyage lointain dans lequel seront oubliés tous ceux ayant été réputés avoir eu droit de citer sur le cœur du Sucé. L'amour qu'il connaîtra dans les conditions décrites plus haut sera alors empreint de virginité d'esprit donc d'incorruptibilité et tout vice d'entourage sera étranger au Sucé laissant son cœur guérir parce que non imputable.

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