Messianic Banking 7 : Mortgage as Survival Function
Hands Off : Use Your Teeth - Faniev's quest for ownership |
«Ah s'promène tout l'temps avec un cartabb mauve din mains! Ah'est en train de préparer pis d'acheter d'quoi pis est ben énervée pis tsü sais ben qu'ah m'en parle pas! Maman ah'a ben d'la peine de pas pouvoir l'aider à met' un cash down à kekpaour…su' ketchose.». Suzan avait ses mots au sujet des préparatifs de sa fille en vue de la soumission d'une offre d'achat d'une propriété d'un royaume au sud de celui de Lachine soit de l'autre côté du Lac St-Louis [Rive-Sud de Montréal]. Pleurons ensemble le sort de la douce Faniev, femme de tous les courages hypothécaires et témoin privilégié d'accès de pures folies maternelles dont, bien souvent, le jeune Piayeluc n'avait vent. Le parcours économique de la jeune Faniev avait été celui, nous le savons, d'une combattante d'identité foncièrement anti-Suzan se sortant de la pauvreté en grimpant verticalement sur une corde avec l'aide de ses seules dents un peu croches. Faniev avait réussi à acquérir sa première propriété avec l'argent de son labeur non éthéré en tant que barmaid. Cocktails contre maison, riait-on dans les bureaux des conseillers financiers de caisses populaces Déjà Radin qui refusèrent tout prêt à notre Bidoune des bars. CIBC did it! C'était un mouvement audacieux mais bien calculé par une Faniev plus qu'au courant des marchés immobiliers et bien renseignée parce qu'inquisitrice et interrogative à tout instant dans les domaines aussi variés que l'hypothèque et l'assurance toutes directions. Suzan ne pouvait qu'applaudir que sa propre chair, malgré ses origines modestes de Lachine, pouvait au moins aspirer à la propriété foncière.
Fraternity and Equality in Gloom - Mononkpiaye's French values |
Une fois Faniev bien installée dans First House située dans le nouveau royaume développé de Ste-Catherine, une nouvelle dramatique chamboula l'ordre établi in Lachine : le chef par intérim de Lachine, Mononkpiaye avait convenu qu'il était préférable de transférer la propriété de la maison de Granpapapaul aux survivants avant le trépas du patient gériatrique. Mononkpiaye, gardien stoïque et porteur paisible du flambeau de la succession, devait agir vite, car il y avait de grandes menaces qui auraient pu empêcher l'accès à l'héritage du vieillard mourant, menaces qui feront l'objet dramatique de Suzanneries subséquentes. À la grande surprise de personne la lecture pré-hume du testament de Granpapapaul révéla que rien n'était laissé à sa fille Suzan en héritage. Gifles en cascade de l'intérieur et du revers de la main sur le visage suzanesque déjà meurtri par l'enfance et la vie! Granpapapaul était de ceux qui ne donnaient l'héritage qu'au garçon de la famille. Mononkpiaye, comme toujours, très conservateur et traditionnel, mais empathique et épris d'un esprit de justice exemplaire décida de donner à Suzan la moitié de la maison paternelle en don charitable. Chance inouïe dans la vie d'une femme pauvre que de recevoir un héritage, mais en incalculable crottée ou en indétrônable obsédée du sans-papier, Suzan s'offrit un stratagème digne d'un repas avec chandelles sous une table drapée d'une nappe bien épaisse [opaque] trainant jusqu'à terre. Suffocation des convives assurée, mais oh combien formatrice pour les générations futures. Quoi de mieux que l'asphyxie d'une mère pour apprendre aux enfants à ne pas souper en dessous de la table? Par ce plan suzanesque du souper d'agonie cinq étoiles, Faniev se trouva devant une proposition bien difficile à refuser : House of Lachine for Half Price. Faniev acheta donc la maison d'enfance de Suzan et Mononkpiaye au prix d'amour de Mononkpiaye laissant Suzan avec un titre de propriété aussi valide légalement qu'une flaque d'eau de pluie signée. Ce qui se passa dans la tête de Suzan au moment de cette ''transaction'' fut verbalisé maintes fois par cette tristesse de sens et de ''logique'' : «J'ai donné ma paour à Faniev parce que c'était mon seul moyen de l'aider dans vie. C'parce que j'ai décidé de renoncer pis d'fermer ma yeule qu'ahl'a eu ça à c'te prix-là!». Mononkpiaye obtint cependant l'assurance auprès de Faniev qu'elle devait faire en sorte que Suzan eût un toit sur sa tête d'assistée pour sa vie durant. Pour les besoin de la visualisation, si House of Lachine tenait sur un plan cartésien, Suzan en aurait occupé le premier quadrant [nord ouest] et du vivant de son père, elle avait toujours payé le loyer dérisoire de quatre centaines de dollars toilette flushée.
Slavery Made in Suzania – Suzan's impression of loss and abuse - Faniev (with foot upon South America) is seen by Suzan as the Grand Master of this exploitation |
Wake up call des dépenses reliées aux taxes foncières, à la rénovation et à l'hypothèque de House of Lachine! Faniev prit l'appel du réveil déjà bien consciente des charges financières attachées à l'achat d'une maison qu'elle énumérait avec une rapidité et une consistance logique à faire bleuir de honte son frère de sang bleu qui suivait difficilement les conversations de la nouvelle et jeune propriétaire. Faniev, loin des Livres et du Texte mais proche de la vie et de l'invention de la débrouillardise, devait être celle qui avait négocié l'achat de l'Alaska aux Russes. Dans une troïka ou peut-être dans un commerce triangulaire où Suzan était l'Afrique, Faniev, Mononkpiaye et Suzan se mirent d'accord sur ce point : Suzan devait continuer à payer quatre centaines de piastres trébuchantes de son trésor du B.S. pour le loyer qu'elle occupait. Houleuse en mère instable fut l'opinion suzanesque sur cette décision, mais les taxes dites de ''bienvenue'', les fenêtres à dix-huit mille piastres et les travaux de maçonnerie et de réfection des quatre quadrants au plan cartésien devaient bien trouver du financement à court terme argua une Faniev de récapitulation. Et qu'en était-il des termes virtuels du contrat non existant liant Suzan à une promesse pour le moins morale? De son loyer de farces et attrapes, Suzan devait au moins aider Faniev à payer l'hypothèque, pensait-on à Lachine. Usurpation d'une Suzan campant le rôle de la victime naïve à qui, à tout moment, on «mange toute la laine su'l'dos»! These were Suzan's du jour thoughts. Pensées négatives du bouillonnement intérieur constant et réchauffé qui ne manquèrent pas d'alimenter les plus suzanesques mutineries dans le futur.
@ à ceux qui aiment les 25e anniversaires! Ce soir su' mon blog, la 7 maladie généralisée de la série bancaire, explorons l'hypothèque avec LA SPÉCIALISTE : Faniev. Voyons comment Suzan s'empêtre dans le chemin de l'auto-dépossession foncière. Criez fort, l'absurdité économique est toujours de grande classe dans les esprits suzanesques.
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