Messianic Banking 4 : Scotia Gate
Account With Suzan As Irrevocable Beneficiary - Faniev's first step into Suzan's financial/emotional maze |
«Viens Faniev, on va t'ouvrir un compte à’ banque s’a rue Provost. Si un jour tu voudras déposer de l'argent dedans, tu pourras.» Pourquoi l'adolescente qu'était Faniev s'ouvrait-elle un compte à la banque Skotsia sur la rue Provost à Lachine alors qu'elle détenait déjà un compte Déjà-Radin sur la Notre-Dame? La réponse vint beaucoup plus tard parce que, jamais, de précieuses informations précises sur la situation monétaire du portefeuille de Suzan-famille, c'est-à-dire du portefeuille personnel de Suzan ne transperçait dans le fil des conversations d'une mère à ses enfants. Seulement le point principal était véhiculé tel une citerne de sapeurs brûlant un feu rouge dans la conscience des enfants suzanesques apeurés par l'alerte générale constante ainsi criée : «Maman, ah n'a pas d'arrgent!».
Suzan avait commencé à réaliser qu'obtenir un paiement d'une personne faisant faillite était un peu plus impossible que prévu. Ce n'était pas le légal : le dossier de syndic de faillite ouvert au nom du Trad'kü qui occupait les pensées de l'étrange Suzan, mais bien les pratiques par lesquelles elle allait remettre la main sur son argent. Diverses stratégies sentimentales alors s'imposaient. Elle avait prêté une somme au frère de sa meilleure amie, SOUVENONS-NOUS : Joigne Seins Tambour. Lobby financier de dessous de table en deux temps. Suzan se croyait encore dans les bonnes grâces de la famille Seins Tambour. Elle pouvait donc obtenir des arrangements personnels avec le Trad'kü d'un côté et entretenir ses relations amicales avec le reste de la famille aux mamelles de percussions de l'autre. Tout ce qui se négocia directement avec le Trad'kü fut, de toujours, du plus opaque, car l'information de la honte ne sortait jamais de la bouche d'une Suzan au début sans grand regret. Plus tard, pour les oreilles de ses enfants adultes qui questionnèrent les raisons de suzanesques séances de crises répétées, Suzan, vraisemblablement en plein épisode d’ajustements entre deux sortes de pilules, révéla quelques bribes du montage complet récitées en latin très vulgaire.
Suzan Was Being Told : Social Welfare Always Strikes Back - Ironically here, ''Damocles'' means ''Fame of the People'' |
Nous avions dans le coin gauche une femme qui s'adonnait à être économiquement irrationnelle mais, pendant quelques années, crédule et patiente et dans le coin droit un astucieux profiteur à la moral flexible et aux relents de mafieux mythomane : notre Trad'kü. Selon Suzan, une entente avait été passée entre le Trad'kü et elle à l'effet qu'elle devait être considérée comme étant en dehors de la faillite personnelle du dit Trad'kü. Pour le plaisir, entre nous, putes des dollars suzanesques, supputons ensemble que pour faire en sorte de forcer le paiement et pour s’assurer d’une garantie, Suzan sortit les violons de la descendance légitime de sa succession : «Si j'meurs c't'argent-là ira à Faniev dans un compte et tu pourras en donner un peu à Piayeluc pour ses études.» avait-elle probablement susurré au sphincter du Trad'kü en secret. Quoi de plus attendrissant pour un trou de cul déjà si tendre que de se faire proposer de régler sa dette sous forme de diarrhée écossaise à une adolescente plutôt qu’à une assistée sociale à qui de toute façon cet argent appartenait légitimement? Voici en fait les mots clés de cette assertion interrogative : assistée sociale. Le bien-être social : Épée de Damoclès éternelle, désinformation fédérale et contre-vérités économiques en boucle poussant les vivants assistés, également défavorisés en logique, à des stratagèmes fiscaux aussi limpides que du lait suri. Voilà, en fait, pourquoi l'obscur Suzan avait fait ouvrir un compte à la Skotsia à sa propre fille, notre belle Faniev [bien d’autre$ $uzane$que$ $tratégie$ du genre à venir : toutes sources de sa tutelle généralisée et de la détresse psychologique obsessionnelle du Grand-Suzan-Contemporain : GSC]. Or, au grand dam de la flouée de toujours, notre Suzan, le compte demeura vide depuis le début de son existence. La raison s'illustrait d'elle-même dans le ciel rempli des oiseaux noirs de la ville de Lachine. Ce n'était pas parce que Faniev, si économome, avait un dédain certain pour les intérêts sur compte chèque catapultés depuis Halifax que le compte resta de tout instant aussi vide que le cœur du Trad’kü. C’était bien parce que le Trad’kü portait comme nom sa fonction vitale éponyme. Son appellation n’avait rien pour susciter la surprise : irrémédiablement ce qui devait en sortir n’était que promesse de seules défécations.
Suzan, femme de paroles, de cafés, de comprimés psychotropes, de vin rouge et de cigarettes connaissait la valeur des mots d’émotions et ne les sortait pas sans raison. Elle n’avait eu qu’un seul flair dans toute cette affaire d’usurpation d’héritage, elle culminait, monumentale, au sommet de la nomenclature réussie pour l’intuitif sobriquet anal qu’elle avait affublé dès le départ au tortionnaire de tous ses maux. Résonnant ainsi, lorsqu’écartée à quatre pattes saoule et pauvre comme Job en train de décrasser le plancher des autres et à ressasser la merde de toute une vie, son tonitruant : «Maudzit Trad’kü».
Wheel of Misfortune - Suzan daily shit in the GSC |
@ ceux qui comme le désert ont besoin de jus : une Suzannerie, la vingt-deuxième, pour vous abreuver. Une quatrième partie toujours sur le thème bancaire durant laquelle vous verrez qu'il est possible d'ouvrir un compte de banque dans l'espoir sain d'y voir un jour se déposer miraculeusement l'argent du plus crasseux de vos créanciers : dans les Suzanneries, la Skotsia a peut-être finalement une utilité au Québec.
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