mercredi 19 janvier 2011

Suzanneries - Part XXI




Messianic Banking 3 : Going down with the Trad'kü



We Got You on Tape -
Suzan's daring telephonic momentum.
A must in Déjà-Radin's sound archives
«Fack là Maman ahl'a appelé au bureau d'Gens Seins Tambour pis j'ai dzi à sa secrétaire : ''Passez-moé donc vot' Trad'kü! Yé où le Trad'kü? Vous yh dirrez de rappeler Suzan de Lachine pis vous yh dirrez qu'yé comme Vincent Lacroix pis Eurl Djaunz pis que tout le monde à Lachine savent que c'est un Trad'kü pis qu'yh doit d'l'arrgent à tout l'monde. Moi, madame, j'veux mon arrgent! Si le Trad'kü me donne pas mon arrgent j'appelle le Journal de Montréal pis j'leur dzi que Gens Seins Tambour yé t'en train de s'orrpartir une bizniss avec mon arrgent qui m'a pas r'mis. C'tsü clair ça, madame?''» relatait Suzan à Piayeluc durant ses heures de travail de jeune banquier coopératif. Le jeune adulte Déjà-Radin effectuait des transactions sur le système bancaire qui modifiait le point de source des cotisations REER de l'ensemble des comptes en fusion de caisse, tout en écoutant sa mère perde haleine en criant sa tranche de folie, voulant transmettre le plus fidèlement possible son discours avec la secrétaire de Gens Seins Tambour. Piayeluc suppliait sa mère d'arrêter de hurler lorsqu'elle racontait son histoire, mais, sans relâche: «Trad'kü, Trad'keuh, Trrrrrrrrrrrrrad'kü» s'époumonait la pauvre Suzan aux portes de la vulgarité téléphonique sur les lignes institutionnelles de Déjà-Radin. Le jeune adulte implora alors sa mère : «Maman! Arrête de sacrer d’même, j't'au travail. Mon gestionnaire peut se mettre à écouter mes appels et retracer mes conversations surtout qu'en plus, ça fait 45 meunutes que j't'écoute!». Alors c'était une Suzan dans toute sa gloire et son défi goguenard qui déclara pour tous les vivants du Mouvement cette phrase bien pesée qui la rendit célèbre : «Ben tsü DZIRRAS.. À ton GESTIONNAHIRE.. Que ta MAHIRE .. Ahl'a prêter d'l'ARRRRRGENT.. À un TRAD'KEUH!!!!!».

Nouveau Riche Style for Ass Hole -
Le Trad'kü's investor profile
while Suzan is cleaning the shit out 
Dans son besoin de tirer sur toutes les cordes en moment de panique, Suzan utilisait TOUS les moyens possibles pour atteindre le Trad'kü. Épiques furent ses tentatives d'attirer l'attention du Trad'kü sur sa misère de femme seule et pauvre. D'abord pourquoi Suzan en était-elle rendue là? Amateurs de trous de culs : nous connaîtrons enfin les ''comment'' des ''pourquoi'' et surtout les ''qui'' dans les mésaventures monétaires de la bonne Suzan. Gens Seins Tambour était en fait le frère de la meilleure amie de Suzan, Joigne Seins Tambour. Il fut également le patron de Suzan durant une courte période alors qu'elle fit un essai en tant qu'agent immobilier. Il est relaté dans ce qui sera connu plus tard dans la mémoire de Faniev et Piayeluc comme le ''Scandale du Trou de cul'' que Suzan avait alors commencé, à cette époque, à amener des milliers de dollars en argent comptant à Gens Seins Tambour [hint : Suzan's then status : poor and hardcore]. Par la suite, changeant de profession, l'homme avait connu une fugace notoriété commerciale avec ses restaurants pour novobourgeois de Ste-Adèle and beyond Laurentides flirtant avec une clientèle chalet-ski-fondue-feu de foyer-raclette. Suzan resta à ce moment dans l'entourage professionnel immédiat de Gens Seins Tambour parce qu'elle faisait «des ménages» dans ses restaurants et à son appartement. La bonne Suzan torchait littéralement son créancier. Suzan la débitrice déjà exploitée en dollars ignorait candidement qu'elle ne reverrait jamais son argent. Le plus pathétique de ce récit saisissant provient du fait que Suzan travaillait de ses maux de dos à nettoyer de grands planchers de restaurants et charrier des vidanges odorantes et organiques de vieux frigidaires pour ajouter des montants à une dette qui ne fut jamais repayée par le Trad'kü. Suzan amena même ses enfants au cœur de ses exploitations personnelles par autrui dans une envie soudaine typiquement suzanesque du ''pourquoi pas?''. C'était ainsi que le jeune Piayeluc et la douce Faniev furent mis à contribution et aidèrent souvent leur mère à faire le grand ménage des restaurants. C'est avec le dos arqué de la soumission et de l'avarie financier et psychologique que Suzan avançait sa main en dessous de la table pour un paiement possiblement sporadique de la part du Trad'kü. L'esclavagiste n'avait pas le choix d'offrir le traitement du compte-goutte cash à notre Suzan, car à court et à moyen terme, il était lié par une poursuite juridique qui menaçait son empire de faux bourgeois. En effet, ses franchisés qui avaient ouvert divers lieux de culte gastronomique de trous de culs braisés le trainèrent en justice pour ses activités calamiteuses et ses multiples fausses promesses en tant que propriétaire fondateur de la chaîne. Au figuré et à peine, les effluves émanant de ce Trad'kü auraient pu faire deviner à n'importe qui l'évidence financière de la situation : on sombrait lentement vers la faillite personnelle. Que nenni devait alors penser notre Suzan qui s'empressa dans un geste inqualifiable par la force des mots de gracieusement offrir plusieurs milliers de dollars CASH à cet homme voguant vers la faillite. Dépassant l'entendement, l'héritage de Matantgabi fut ainsi proposé comme on l'aurait tendu à un passant désirant une petite menthe. 
You've Gotta Give It : It's All you Have -
[Paradox!] -
Despite misery, Suzan's strange eagerness
to give preciousness away

Legal Agreement Dispenser -
Perfect and convenient for dirty litigations - 
Stains of food and Le Trad'kü's signature
Une leçon d’économie ? De responsabilité civile? De droit ? Que fallait-il pour que Suzan eût compris ce qu’impliquait une faillite personnelle ? Peut-être aurait-il fallu que Suzan eût retenu le point principal : déclarant faillite, le failli était libéré de ses engagements avec tous ses créanciers. Il pouvait gentiment repartir à zéro. Ou bien, notre Suzan aurait-elle eu besoin d’une visite chez un notaire ou un avocat pour enregistrer la transaction de prêt ? Non ! La sœur de l’intéressé comme témoin et un bout de «napkinne» pour l’écrire allaient suffire.  En dessous de la table à chaque seconde, c’était probablement ce qui fit en sorte que Suzan ne se sentit jamais visée lorsque la faillite bien sonore du Trad’kü se fit entendre tel un déchirement craquant, parce que le paiement avait été «garantssi» par son amie Joigne Seins Tambour.

1 commentaire:

  1. @ ceux qui, impressionnés devant la misère suzanesque, veulent en savoir toujours plus. Ce n'est pas fini et ça devient sale assez vite : découvrez dans cette 21e épizootie les aventures de Suzan et de son Trad'kü, un gouffre financier d'abord, puis merdique ensuite. Billet bancaire, le troisième : torchez vos créanciers, établissez votre profil d'investisseur et laver vos arrière-trains de toute faillite.

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