Suzan One Oh One
«Rince les pâoutes, l'amidon ça fait engraisser!» dit Suzan à sa fille un peu toutoune. La boîte de beignes Drunken Donuts gisant ouverte sur la tablée pour le dessert. Ils ont été rapportés par Faniev parce qu'elle travaillait dans cette ''pâtisserie''. Faniev, friande de ces sucreries frites faisait ainsi deux pierres [aux reins] d'un coup et trimait dur chaque dollar qu'elle gagnait avec ses deux jobs. Pour cette ''petite'' fille, la vie fut son seul mentor et son parcours à travers lequel elle soutenait sa famille à bout de bras est relaté dans les sourates de Lachine. À l'instar du concept de l'Inconscient défini par les philosophes comme étant ''la folle du logis'', Suzan était connue pour flirter avec l'irrationnel et les mauvaises décisions économiques. Sa progéniture restait donc obligée de lui montrer la voie non pas vers l'épargne ni la contrition budgétaire (concepts déjà connus par une Suzan un peu cheap), mais plutôt vers l'éthique et l'importance du travail menant à la propriété foncière. Faniev avait donc été conçue dans cet esprit par le divin, à savoir qu'elle était née en tant qu'extension neurale pour Suzan. Tel un programme informatique spécial implanté à même la matrice Suzan-Portefeuille, Faniev avait, dès sa tendre adolescence, le réflexe de débiter son propre compte pour ses activités [tout de même] sportives. Suzan avait alors assez d'argent pour «faire la commande» et acheter des cigarettes «aux Indiens». Les listes d'épicerie regorgeaient donc de produits à l'orthographe aléatoire d'une Suzan analphabète qui, par bonheur, maintenant achetait à ses enfants des ''aliments'' jusque-là jugés prohibitifs. Ainsi les «Fruit of the loop» (Fruit Loops™) et les «Pot de tard» (Pop Tarts™) firent leur entrée dans l'humble loyer de Suzan-Famille. Le luxe inouï de tout ce sucre motivait maintenant la maisonnée et donnait espoir qu'un jour une grande prospérité chasserait l'angoisse et viendrait à bout de la mentalité de victimes de l'Injustice qui avait toujours régné pour ceux qui suivaient Suzan depuis leur naissance.
Intéressant. Je crois qu'il faut davantage développer un préambule pour bien saisir le contexte. Parle de Suzan de ton point de vue. On veut du je twh !
RépondreSupprimerSublimi sermoni vulgari Suzannae pueri Piailucii matris delector.
RépondreSupprimerSur mon blog ce soir : @ ceux qui connaissent Suzan (ma mère). Un billet surprenant qui décrit en partie l'univers saugrenu dans lequel j'ai grandi sous les bonnes auspices de Suzan. Riez, détestez, commentez et Imaginez-vous : Suzan.
RépondreSupprimerwww.postule.blogspot.com
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