vendredi 18 février 2011

Suzanneries-Part XXVI

Messianic Banking 8 : Facebooking the Ass Hole



Tuition Fees Are on Suzan : Brébeuf Nothing Less –
Le Trad'kü's taste for education
of daughter Eau de Raie does not get any cheaper

«Le Trad'kü yh r'tourne pas mes appels, mais quand j'viens à bout de l'pogner, sa secrétaire ah m'dzit qu'yé pas là, mais j'viens à bout dz'yh parler pareil parce que sa secrétaire ah n'en peut pu tsé. Imagine-toé donc, Piayeluc, que Maman ahl'a d'mandé qu'yh m'orrmett mon arrgent pis yh m'a répondzü que c'était impossible en c'moment parce qu'il fallait qu'yh paye le CÉGEP pis un voyage en France à sa fille. C'est moi pis toi pis Faniev, qui devrait passé avant sa fille! Tu te souviens d'Eau de Raie, Piayeluc? Tsé qu'ah va au CÉGEP de gens riches à Brébeuf avec toi pis qu'c'est Le Trad'kü qui 'yh paye avec mon arrrgent. Ya kek'un qui m'a dzi qu'était habillée comme une cap de mode [sic], ben, Piayeluc, je REGRETTE là, mais la p'tsitt fille est habillée avec mon arrrrrrrgent! Ah fait sa fraîche à Brébeuf pis c't'avec mon arrrgent! Ya kek'un qui m'a dzi aussi qu'ah'est su' faissebouk pis qu'ah'est ben pitoune à part de d'ça! Faudrait qu'tsü la r'trouve su' faissebouk pis que tu yh dziz qu'ah va à l'école avec l'argent de ta mahire pis qu'ess'qu'ah porte ça vient de l'héritage de ta grande tante, Matantegabi! Dzi z'yh qu'ya d'l'injustice dans vie, Piayeluc, pis que tu souffres à cause de t'çâ. Tsé Piayeluc, c't'argent-là était supposée d'aller aider Faniev quand qu'ahl'a acheté sa maison ou de t'aider toi dans tes étsüdes. Faut qu't'aide Maman à aller la r'cherrcher c't'argent-là. Écoute moé ben Piayeluc, Maman ah l'jüre sur sa tombe [!!!?]… qu'yh va me l'orrmett mon arrrrgent! Le Trad'kü! SI YH FAUT…QUE TA MAHIRE…AH L'AYE EN PRISON pour rrravoir son ARRRRGENT…J'VA Y'ALLER EN PRISON, PIAYELUC! Pis j'vais r'sorrrtir j't'oljüre pis j'vais r'commencer pis j'vais l'dire à Meusieur l'jüge que j'me bats contre un EURL DJONZ pis un Vincent Lacroix! Un BUM DE LUXE, Meusieur l'jüge, pis yh va comprendre le jüge, Piayeluc, j't'oljüre! Yh parle rien qu'dod'çâ dans l'journal de Montréal, le jüge yh va comprendre pis m'donner raison parce que c'est moi la flouée! T'es-tsü capabb de comprendre ça, Piayeluc? Avec toute l'intelligence que t'â dans vie, CALVINOUS! J't'appelle aujourd'hui pour t'AVERRRTIRR que t'as PAS d'affaire à dépenser UNE CENNE pour me faire sortir de prison. Paye pas de caution pour TA MAHIRE, Piayeluc! DIS-LE à FANIEV! Pas UNE cenne! Parce que j'attendrai d'orrsortir de prison pour recommencer à l'écœurer jusqu'à temps qu'yh m'orrdonne mon arrrgent! Yh veut pu que je l'appelle à son travail? MEUSSIEU Le Trad'kü yé ben fâché contre moé pis TANT MIEUX!  Yh dzi qu'yh va appeler la police? MAIS qu'yh l'appelle LA POLISSSSS, Piayeluc! Maman ah l'attend juste ça!». Monologua Suzan à l'attention des vivants et de son fils au bout du téléphone en tirant, bien entendu, sur tous les cordons biologiques et téléphoniques à la fois.

Get Out of Jail Fo' Free –
Suzan's obsession not to be out on bail

Cleaned by Disdain –
When, in last resort, the Homosexual is the only one 
that truly knows how to wipe an ass -

Piayeluc as the Queer of Smear

Piayeluc, jeune entité pensante confrontée à la détresse d'autrui, se trouvait également l'adjuvant de Faniev dans les cas matrimoniaux les unissant à leur mère d'utérus, dite du déséquilibre. Peut-être la scène téléphonique où Suzan incarnait une débitrice violente incarcérée pour zèle et harcèlement de créancier rectal avait-elle été révélatrice pour Piayeluc. Quoi qu'il en fût, le fils se sentit probablement investi d'une mission qui aurait pu, selon toute vraisemblance, faire éviter la prison à sa mère. Malheureusement à la suggestion de l'intéressée, il décida, enfant en pantin, de plonger tête première dans le merdier suzanesque. Plus avisé qu'un simple fier à bras à la solde de sa mère aliénée, il allait devenir la cloison imperméable entre les activités du Trad'kü et sa mère qui avait manifestement perdu le contrôle de son véhicule cérébral. Livresque et bancaire, le jeune médiateur de fortune [double sens] pouvait prétendre à la gestion des affaires maternels auprès du sphincter. Pour son bien, Suzan ne devait en aucun cas communiquer directement au téléphone ou par d'autre moyens avec Gens Seins Tambour. Elle avait franchi la limite de la décence et adoptait un comportement vivement autodestructeur, pensait-il [pensait Lachine]. C'était donc ganté des gants [pléonasme] de vaisselle du dégoût que le jeune adulte nommé désir pianota sur le clavier la recherche dans les vivants faissebouk pour trouver le dit Trad'kü. Une simple curiosité l'informa que la fille snob du Trad'kü avait quelques ''amis'' en commun avec lui [this could get nasté], mais Piayeluc s'en tenait à sa mission première : get to the Trad'kü : mission de routine pour la juvénile pédale.  Un message dans un style ne faisant aucun écho avec la brutalité suzanesque habituellement reçue par le Trad'kü fut envoyé à son attention. Le jeune écrivain de courriels quémandeurs indiquait au rectum en des mots simples que sa génitrice devenue presque schizoïde possédait désormais une intelligence sociale lourdement ankylosée par la prise de médicaments psychotropes et que, n'étant plus apte à la retenue, il fallait mieux rediriger les tractations monétaires vers l'entité responsable la plus proche : le couple d'enfants adultes Faniev-Piayeluc.

Le processus décisionnel en toute chose de pécune, nous le savons, avait quitté les mains de Suzan : sa descendance bio légale avait pris le dessus dans les affaires courantes. Il ne fallait pas s'étonner d'un putsch en faveur de l'infantile et c'était exactement ce que ne fit pas le Trad'kü. Par contre, à la surprise du conciliateur nommé désir, Le Trad'kü manifesta une joie faisseboukienne sans équivoque dans sa réponse : «Enfin un interlocuteur sensé!» écrivit-il depuis son poste anal, dithyrambique. Selon lui, la situation, à l'instar de notre Suzan, avait dégénéré. Le Trad'kü demanda même une rencontre en personne avec le fils et la fille suzanesque dont la tare unique et partagée demeurait la mère tarée, tarie et ainsi trahie. Il voulait s'entretenir avec eux de ce qu'était «la réalité» dans toute cette affaire. C'était ainsi, peut-être, que pour la première fois de leur existence, les enfants de Suzan allaient être rassurés une bonne fois pour toute dans leur antique démarche vitale de distance identitaire envers leur origine commune. Suzan avait un détracteur ultime en la personne du Trad'kü et outre le besoin d'assurer une justice quelconque à leur mère, Faniev et Piayeluc ressentaient un bonheur viscéral face à ce rendez-vous. ENFIN quelqu'un allait parler avec des mots qui ne tordaient pas les boyaux de la culpabilité infantile! ENFIN quelqu'un allait incorporer des éléments de VÉRITÉ sur les mythes fondateurs des gestes suzanesques desquels découlaient le sort des autres. ET ENFIN, quelqu'un allait donc révéler des informations cruciales et des faits authentiques que les enfants de Suzan n'avaient jamais sus parce que captifs de l'univers onirique et de la lubie émotionnelle de la Dépossédée. Du psyché suzanesque, ils seraient bientôt affranchis.
Suzana Mother of All
 Riding the Bull of Mythology -
Let the children of Thee govern Thy destiny

jeudi 17 février 2011

Suzanneries-Special Edition

Offre exclusive : Voici une liste manuscrite de Suzan qui vous est offerte en édition spéciale des Suzanneries pour le 25e anniversaire des billets doux. Un cahier de trois feuilles hors série très instructif et surtout empreint de la débilité habituelle! Dégustez goulument par les yeux, chaque mot compte!
Mise en contexte : Fin 2007, Suzan gardait First House dans le Royaume de Ste-Catherine pendant que sa fille, Faniev, et son gendre «Belly» allaient dans le Süd en vacance. Faniev et Belly détenaient un zoo comprenant plusieurs bêtes de toutes sortes dont les soins devaient être répertoriés par une Suzan plus que coopérative. Suzan devait aussi se rappeler d'effectuer diverses tâches ménagères impliquant, au désarroi des vivants, des ÉLECTROMÉNAGERS. Les instructions pour ces appareils devaient, pour le besoins de conservation de la propriété, être expliquées à Suzan qui nota le tout sans broncher.

Méthodologie : Sur les listes : seuls les noms ont été modifiés pour la cohésion (et la confidentialité [?]) et les numéros de téléphone inscrits ont été, eux, censuré-ed. Sur la liste, Suzan raturait elle-même les éléments ainsi complétés.


Faits saillants first sheet :   Faniev laissa de l'argent dans un tirroir à Suzan pour le gardiennage de la maisonnée. C'était ce que Suzan nous expliquait sur la première ligne en procédant d'un côté à un remboursement par soustractions des montants peu compréhensibles et de l'autre par un schéma fabuleux dans lequel plusieurs éléments encerclés et fléchés apparaissent. En outrepassant la logique mathématique absente du ''calcul'', commentons ensemble les biens essentiels répertoriés : 7 $ de soupe aux pois, un souper à 10$ chez Como Pizzaria au Royaume de Lachine, 40$ d'essence «gaz», 4$ de Loto-Qu… et 20$ de Sig..

Ensuite, admirons la tirade dès les premiers points passant des questions de réunions de famille aux recettes de type «POUDRE-POULET-EPICE» sans crier gare! Qu'est-ce que Faniev et Belly pouvaient bien cacher dans leur «Gaderobe» : la recette secrète de la soupe?  Remarquons également la poésie mathématique fantasque de «Bebittes = oiseaux = Bouteille Sprée a Lezarre (Nettoyer)». Ensuite passant d'ordre de rangement à ordre d'idées saugrenues, Suzan désirait prendre note qu'un des végétaux de Faniev's First House était «trop humide» pour être «fait» mercredi. En poursuivant dans la first sheet : qu'outrances eût bien faits la «Spattulle NOIR» pour mériter tant d'attention? Ou, sautant des ustensiles aux cannes de soupe, qui n'a jamais eu envie d'une délicieuse «Soupe tomate Combelle» ou de déguster un fin met préparer avec du «gingendre»? Et ainsi de suite jusqu'à deux ''permissions'' directement écrite sur un liste pour signifier à Faniev dans un premier temps «je t'ai pris vitamine ''E''» et pour lui quémander dans un deuxième temps les éternelles «tiges de plante» servant à l'érection de jardins suspendus de Suzylone.

Un paragraphe bien distancé est peut-être nécessaire pour nous remettre de la lecture des mots suivants : «Lezare – Mercredi Fait = Bruler la cage» [WTF?]. Suzan s'adonnait-elle à des cérémonies de sacrifices sur le pauvre reptile le piégeant dans sa cage pour l'immoler? Questions qui resteront sans réponse. Mystères suzanesques.

Faits saillants second sheet: À notre grand plaisir et point à notre surprise, les plantes du fameux mercredi revenaient à l'ordre du jour, et cela, dès le départ en cette deuxième feuille suzanesque! Aussi, épatons-nous grâce aux fonctions du four de chez Faniev qui, pour cuire sans gêne, nécessitait paradoxalement la série suivant : «BAKE =TEMPERATURE = START + OFF», ainsi à la fois allumé et éteint, l'appareil promettait des cuissons plus que réussies.

Notre bonne Suzan passait sans confusion à une littérature de ménagerie sur, entres-autres, les «Bebe Poison» (peut-être alors morts-nés de par leur appellation rappelant le vitriol) qu'elle nourrissait avec un objet dont elle devait bien fermer le «couverte» avec «(peu) et un peu» depuis leur absurde et, supposons-nous, aquatique «cage près Fenetre». Ne ménageons pas la remarque au sujet des oiseaux, pauvres volatils aux ''soins'' de Suzan! La nomenclature pour le moins révélatrice dont ils font l'objet mérite une mention spéciale. Comment Suzan faisait-elle pour reconnaître un pinson finch d'un canari et surtout, comment faisait-elle pour les différencier de leurs «Petit Bébe»?  Le stratagème d'identification semblait pourtant simple pour Suzan qui, en exégète leur collait des épithètes vis-à-vis une solution équationnelle «Finche = branche de Noël», «Canarie = les autres». Mais comment encore la descendance de cette volière pouvait-elle se faire coller la mention : «tout les jours (frigidaire)»? Mystères suzanesques de plus bel! Espérons toutefois que la ménagère par intérim ne les avait pas placés, ô horreur, au frais quotidiennement!

Le «lezarre» à l'orthographie versatile ayant précédemment péri dans l'incendie de son habitacle n'était pas en reste, car à deux reprises durant la semaine, Suzan avait prévu une accolade pointant vers le fameux «8 criquettes». Les félins aux petites attentions suzanesques ne se plaignirent pas non plus des largesses de leur maîtresse d'intermède alors que celle-ci eut pu leur distribuer des gâteries aussi évocatrices que «Minouche une 20taine». Et que dirent les canidés des délices ainsi dispensés? Ou peut-être les chiens n'en avaient que faire de la cacographie suzanesque qui pronostiquait de les gâter au «Baton Peporronie».    



Faits saillants third sheet: Pour les besoins de la troisième feuille suzanesque, notre ménagère de la semaine s'improvisait volontiers en téléphoniste recevant diligemment les appels pour sa fille et son gendre hellénique. Suzan s'assura même dès le début de cette épigraphe du fonctionnement de l'appareil téléphonique «pour chargé» (code de couleurs correspondantes à l'appui). 2 autres appareils ménagers figuraient sur la liste en suppôts sataniques de notre rustique Suzan. En effet, elle décrivait les pitons de la radio en fonction d'animation de la créature diffusant de la musique par «open», «Toner» [?] et «CD». Restons cois devant le dessin fléché schématisant l'apport en savon en poudre dans le «Lave Vesselle». Folie d'une mère, perles de ménagère.

mardi 15 février 2011

Suzanneries-Part XXV

Messianic Banking 7 : Mortgage as Survival Function


Hands Off : Use Your Teeth -
Faniev's quest for ownership
«Ah s'promène tout l'temps avec un cartabb mauve din mains! Ah'est en train de préparer pis d'acheter d'quoi pis est ben énervée pis tsü sais ben qu'ah m'en parle pas! Maman ah'a ben d'la peine de pas pouvoir l'aider à met' un cash down à kekpaour…su' ketchose.». Suzan avait ses mots au sujet des préparatifs de sa fille en vue de la soumission d'une offre d'achat d'une propriété d'un royaume au sud de celui de Lachine soit de l'autre côté du Lac St-Louis [Rive-Sud de Montréal]. Pleurons ensemble le sort de la douce Faniev, femme de tous les courages hypothécaires et témoin privilégié d'accès de pures folies maternelles dont, bien souvent, le jeune Piayeluc n'avait vent. Le parcours économique de la jeune Faniev avait été celui, nous le savons, d'une combattante d'identité foncièrement anti-Suzan se sortant de la pauvreté en grimpant verticalement sur une corde avec l'aide de ses seules dents un peu croches. Faniev avait réussi à acquérir sa première propriété avec l'argent de son labeur non éthéré en tant que barmaid. Cocktails contre maison, riait-on dans les bureaux des conseillers financiers de caisses populaces Déjà Radin qui refusèrent tout prêt à notre Bidoune des bars. CIBC did it! C'était un  mouvement audacieux mais bien calculé par une Faniev plus qu'au courant des marchés immobiliers et bien renseignée parce qu'inquisitrice et interrogative à tout instant dans les domaines aussi variés que l'hypothèque et l'assurance toutes directions. Suzan ne pouvait qu'applaudir que sa propre chair, malgré ses origines modestes de Lachine, pouvait au moins aspirer à la propriété foncière.



Fraternity and Equality in Gloom -
Mononkpiaye's French values

 Une fois Faniev bien installée dans First House située dans le nouveau royaume développé de Ste-Catherine, une nouvelle dramatique chamboula l'ordre établi in Lachine : le chef par intérim de Lachine, Mononkpiaye avait convenu qu'il était préférable de transférer la propriété de la maison de Granpapapaul aux survivants avant le trépas du patient gériatrique. Mononkpiaye, gardien stoïque et porteur paisible du flambeau de la succession, devait agir vite, car il y avait de grandes menaces qui auraient pu empêcher l'accès à l'héritage du vieillard mourant, menaces qui feront l'objet dramatique de Suzanneries subséquentes. À la grande surprise de personne la lecture pré-hume du testament de Granpapapaul révéla que rien n'était laissé à sa fille Suzan en héritage. Gifles en cascade de l'intérieur et du revers de la main sur le visage suzanesque déjà meurtri par l'enfance et la vie! Granpapapaul était de ceux qui ne donnaient l'héritage qu'au garçon de la famille. Mononkpiaye, comme toujours, très conservateur et traditionnel, mais empathique et épris d'un esprit de justice exemplaire décida de donner à Suzan la moitié de la maison paternelle en don charitable. Chance inouïe dans la vie d'une femme pauvre que de recevoir un héritage, mais en incalculable crottée ou en indétrônable obsédée du sans-papier, Suzan s'offrit un stratagème digne d'un repas avec chandelles sous une table drapée d'une nappe bien épaisse [opaque] trainant jusqu'à terre. Suffocation des convives assurée, mais oh combien formatrice pour les générations futures. Quoi de mieux que l'asphyxie d'une mère pour apprendre aux enfants à ne pas souper en dessous de la table? Par ce plan suzanesque du souper d'agonie cinq étoiles, Faniev se trouva devant une proposition bien difficile à refuser : House of Lachine for Half Price. Faniev acheta donc la maison d'enfance de Suzan et Mononkpiaye au prix d'amour de Mononkpiaye laissant Suzan avec un titre de propriété aussi valide légalement qu'une flaque d'eau de pluie signée. Ce qui se passa dans la tête de Suzan au moment de cette ''transaction'' fut verbalisé maintes fois par cette tristesse de sens et de ''logique'' : «J'ai donné ma paour à Faniev parce que c'était mon seul moyen de l'aider dans vie. C'parce que j'ai décidé de renoncer pis d'fermer ma yeule qu'ahl'a eu ça à c'te prix-là!». Mononkpiaye obtint cependant l'assurance auprès de Faniev qu'elle devait faire en sorte que Suzan eût un toit sur sa tête d'assistée pour sa vie durant. Pour les besoin de la visualisation, si House of Lachine tenait sur un plan cartésien, Suzan en aurait occupé le premier quadrant [nord ouest] et du vivant de son père, elle avait toujours payé le loyer dérisoire de quatre centaines de dollars toilette flushée.


Slavery Made in Suzania –
Suzan's impression of loss and abuse -
Faniev (with foot upon South America)
is seen by Suzan as the Grand Master
of this exploitation

Wake up call des dépenses reliées aux taxes foncières, à la rénovation et à l'hypothèque de House of Lachine! Faniev prit l'appel du réveil déjà bien consciente des charges financières attachées à l'achat d'une maison qu'elle énumérait avec une rapidité et une consistance logique à faire bleuir de honte son frère de sang bleu qui suivait difficilement les conversations de la nouvelle et jeune propriétaire. Faniev, loin des Livres et du Texte mais proche de la vie et de l'invention de la débrouillardise, devait être celle qui avait négocié l'achat de l'Alaska aux Russes. Dans une troïka ou peut-être dans un commerce triangulaire où Suzan était l'Afrique, Faniev, Mononkpiaye et Suzan se mirent d'accord sur ce point : Suzan devait continuer à payer quatre centaines de piastres trébuchantes de son trésor du B.S. pour le loyer qu'elle occupait. Houleuse en mère instable fut l'opinion suzanesque sur cette décision, mais les taxes dites de ''bienvenue'', les fenêtres à dix-huit mille piastres et les travaux de maçonnerie et de réfection des quatre quadrants au plan cartésien devaient bien trouver du financement à court terme argua une Faniev de récapitulation. Et qu'en était-il des termes virtuels du contrat non existant liant Suzan à une promesse pour le moins morale? De son loyer de farces et attrapes, Suzan devait au moins aider Faniev à payer l'hypothèque, pensait-on à Lachine. Usurpation d'une Suzan campant le rôle de la victime naïve à qui, à tout moment, on «mange toute la laine su'l'dos»! These were Suzan's du jour thoughts. Pensées négatives du bouillonnement intérieur constant et réchauffé qui ne manquèrent pas d'alimenter les plus suzanesques mutineries dans le futur.     

jeudi 10 février 2011

Mièβàj Yèfèmèr

Créole d'oiseaux
Sans traduction pour les besoins de la confidentialité


Diùβ mièlānkólwh 2 Cibǿwhr
Plörrwh tùt trìyìsteβ 2 Twh
Yèta d'áhm 2 tièt dans l'áhnǜ
Stiàj jǿtwh piùbéwhl déβwh

Jiàmè Twh nwhh sǜìyìcídwh
Yīnfinwh trìyìsteβ 2 Mwh
Yèβólwh tù-sòhl dézānpárrwh
Kieur 2 bíjwh ānüi 2'Twh

Kiōnβey rrièpozwh 2 Twh
Pβìyìkolók pí mièdzikiàmān
Ciàliàmiāndrr sür mür akróshwh
Twh fiòr, yèliègān dìyìβtīngwh

Piàtat duβ shiāntwh 2 shiānβōn
Oh Twh bièl bìjòtt ānkurájwh
Yìnglòtt zuázwh rièkiōnfortwh
2 Daīniál lìyamǿwhr prötéjwh

mercredi 9 février 2011

Ékritür automatisch 09-02-2011

Ultimatum Compromis ou Camion de Vidanges




''The rococo you don't sit [on],
the compromise you don't make''
Pompadour,  my only love
 
Oh Maritée, cesse ces extrêmes! Le petit pot de gris n'a jamais été une de tes inventions te voyant jauger que par deux gallons : un blanc et un noir. Propositions douces d'un tapis persan pour masquer le plancher qui s'effrite et voilà que tu fais serment de ne plus mettre pied au salon. Ou que d'honneur de dette diminuée concernant la laveuse dont le quadrant se dérègle tu proposes de m'envoyer à la rue faire ma lessive. Buandière de ruelle devrais-je ainsi porter apparat? Devrais-je tout quitté mari et enfants pour retrouver la chaste économie hors mariage? Laverais-je vestiment dans les flaques d'eaux du désespoir de mes larmes du divorce? Ou plutôt irais-je apporter limpidité aux robes de couleurs chatoyantes en attendant que les mains des éboueurs caressent mon corps citadin? L'urbanité de la lessive ne s'en verrait que conforté! Ou as-tu décroché ton sens du calcul et de la mesure de toute chose? Certes l'accueil Bonneau de ta générosité tous azimuts met dans l'encombre l'économie de toute une vie. Madame Bovari et Mère Theresa ne sont évidemment pas sur le BS, nous le savons, mais tes politiques budgétaires nous achèteraient un billet pour la banqueroute dans la seconde suivante.

NON! Ne m'amène pas au restaurant pour la St-Valentin, cette attention fait mal à mes feuilles au cœur de mon…portefeuille. Jamais plus de vin et d'eau gazeuse à six piastres ne devront se tenir debout sur ma table de client pauvre! Pauvre de vie, pauvre de cœur! Je suis la lesbienne de ta table! Mes pourboires sont une asymptote vers zéro alors que tu frises souvent l'infini dans tes rétributions. Voyages! Maison! Mariage sont des variables que nous devons fuir comme le pesto aux fromages à quinze piastres et au basilic de qualité cueilli par des poules en liberté! Oui oui! Achètes tes céréales, du lait et tes légumes biologiques à dix piastres le gramme et n'oublie pas de prendre notre pizza surgelée préférée seulement lorsqu'elle est en spécial à cinq piastres : la docteure haut-de-cœur, mon cœur! Que de paradoxes et de démesures gratuites! Que d'absurdités pour le cartésien de ces journées d'épicerie!

Où se trouvent les saintes écritures chastes de mon économie d'accumulation? NON! L'accumulation n'existe PAS dans ce monde ou l'excentricité est le leitmotiv de toute action! Le divorce de cette farce digne d'une faillite ethico-économique serait-il le seul moyen pour faire comprendre aux pots de peinture noire et blanche qu'il faut parfois se mélanger? Les nuances et les compromis sont d'enivrantes mélodies aux oreilles du sage. Les camaïeux doivent exister : c'est un MUST pour rester en vie dans mon identité! S'il n'y a en pas, la fin du schème cérébral et de la constitution actuelle s'en ira aux éboueurs et à leurs mains aux parfums de vidanges. Ou serait-ce plus approprié de se plaindre directement à la sommelière de renom et lui indiquer que son vin doit également comprendre de l'eau. Sourde est l'oreille au tympan rigide! N'est ici question à savoir si un seuil devra être franchi ou non. Si je saute en bunji dans le camion de vidanges, ce ne sera que bistouri sous aisselle que je reprendrai époux.

vendredi 4 février 2011

Suzanneries-Part XXIV

Messianic Banking 6 : Power of Attorney Now Signed  



Ass ''Glory'' Hole Deluxe -
Le Trad'kü with his new
businesses and roulement d'vie
 «On m'niaise au bout d'la ligne, Piayeluc! On est pas pour orrtourrner mes appels. BEN NON! Suzan ah sèche! T'in toé la grande! Sèche dans misère pis dans pauvreté! Le Trad'kü yé en train de s'orrparrtir une bizniss de portes pis d'f'nêtres pis yh rroule pis yh rroule avec des nouveaux franchijés avec son char de collection qui vaut j'ché pas combien. Maman ahl'a d'mandé à Joigne s'yh pouvait l'vendre pour me rembourser pis ah m'a dit qu'yh voudra jamais parce que c'est une valeur sentimentale! Heille on m'niaise au bout d'la ligne, Piayeluc! Meusieur yh s'promène avec des beaux habits pis des lunettes de soleil neuves…c't'un beau Trad'kü, yh paraît ben! C't'un BUM DE LUXE! Yh rroule pis yh rroule y'a une belle maison à Ste-Adèle pis ah'est au nom d'son ex-femme pour s'assurer qu'ah s'fasse pas manger par ceux qu'yh courraient après parce qu'yh d'vait d'l'argent à tout l'monde. Yh met ça à son nom à elle mais c'est à lui dans l'fond pis y'habite dedans, le Trad'kü! Ça j'l'ai dzi à Joigne que son frère y'a profité d'moi pis aujourd'hui c'est moi qui ah pu rien à manger pis qui prend des médzicaments pis j'ai pas d'arrgent pour m'en ach'ter pis que j'veux ravoir mon arrgent. C'est tsü c'qua m'a répondzü Joigne, Piayeluc? Ben ah m'a dzi que j'travaillais même pas pis que si j'voulais de l'argent j'avais jüss à travailler! Ah'est tsü assez niaiseuse de m'dire ça! Le Trad'kü m'a sorti ça aussi au téléphone l'aut' fois : ''Va travailler si tu veux d'l'argent!''. Ça l'orrgarrde pas ça! J'travaillais quand j'lui ai prêté pis là j'travaille pas : raison d'plus pour m'la r'donner mon arrgent. J'en ai d'besoin pour payer les zavôcâ. Là c'est jüss Mononkpiaye pis Faniev qui payent pis moi j'peux pas payer ma part parce que j'ai pas une cenne à cause que le Trad'kü m'a pas r'donné mon arrgent! Ça coûte cher des zavôcâ, Piayeluc! Faut qu'Mononkpiaye yh comprenne que j'ai besoin de ravoir mon héritage de Matantegabi pour l'aider à payer qu'est-ce qui faut qu'on paye [tautologie]. Demande à ta sœur pis allez voir ensemble Mononkpiaye pour qu'y'aille parler à Meussieu pis Madam Seins Tambour» monologua notre illustrissime Suzan à l'intention de son fils adulte qui l'écouta consterné.



She Won For Best Actress on Pills –
Suzan starring in ''Le Trad'kü''

Une commission de la plus haute importance avait été demandée à l'enfant mâle de Suzan. Muni de sa seule intelligence, il essaya avec discernement et mansuétude de bien disséquer l'histoire dramatique que lui racontait sa mère en plainte d'incandescence. Tisons ardents du désespoir! Toute cette pression que sentait alors notre bonne Suzan sur son dos arqué venait du fait que Granpapapaul, le chef de la famille qui, RAPPELONS-NOUS, avait traversé les portes de la sénescence, était mourant comme dans mourant. Il fallait impérativement préparer sa succession et gérer les biens du Grand Lachine, d'où les dépenses en conseils et services légaux. La mission du jeune Piayeluc, s'il l'acceptait, consistait à convaincre sa sœur Faniev qu'il fallait impérativement que le chef par intérim de la famille, Mononkpiaye, défendisse sa propre sœur auprès des parents de l'arnaqueur. La machination avait manifestement plusieurs acteurs et tous, sauf Suzan, demeuraient non ''oscarisés''. L'imperturbable Mononkpiaye armé de stoïcisme et de la statue quo n'eut pas à se rendre jusqu'aux Seins Tambour sur le conseil des enfants de Suzan en larmes pour la simple et bonne raison que la délicate Faniev avait court-circuité rapidement le processus. Une histoire suzanesque du GSC se vit mal sans l'intervention des enfants de Suzan, comme si les événements avaient maintenant un poids collectifs encore plus prenant (lourd) et, conséquemment, comme si tous les agents réunis voulaient enlever à TOUS PRIX les mains de Suzan sur le volant des vies humaines qu'elle entraînait dans le ravin des égarés. Faniev et Piayeluc signèrent à vie tous les deux une procuration dite du cordon ombilicale les obligeant derechef à vivre les mêmes anicroches que leur mère pétrie. Cependant avec l'âge, les responsabilités et  les réflexes aguerris, une femme d'affaire implacable comme l'était Faniev avait appris à faire de choix et d'user de ce qui faisait cruellement défaut à sa mère : de discernement. Faniev encouragea tôt son frère déjà doté des neurones du dit discernent à écouter son porte-voix argumentaire d'aînée dans toutes les affaires de succession de Granpapapaul. C'était ainsi que, sans cérémonie du vacillement, Suzan fut éjectée du processus décisionnel familial élargi voire, accessoirement pour le futur, des commandes ultimes de sa propre vie. Officiellement, les apparences toujours importantes aux yeux de la statue de flegme qu'était Mononkpiaye firent en sorte de faire participer Suzan en tant que fille du futur défunt aux négoces légales, mais ce fut un fiasco dont le scénario avait été écrit d'avance dans le ciel.


Power Steering Malfunctions  (Suzan with lives of others) -
Solution, see picture above : Wheels at the bottom  (Piayeluc and Faniev)
not to be forced by ''Drag link'' (cordon ombilical)
need to take complete control of ''Steering wheel''
 Les procureurs bio-légaux de Suzan-sénilité parlèrent en ces mots des actes des suzanneries :

FANIEV OF LACHINE : Ayoye! Estsi qu'ah'est conne! Ah'est complètement FOLLE. C'est pas croyable! Ah t'a vraiment d'mandé ça? Ben Mononkpiaye yh y'a déjà répondzu! Pis yh y'ira pas voir Meussieu pis Madam Seins Tambour!

PIAYELUC CROWN PRINCE OF ST-ÉDOUARD : C'est vrai que c't'un peu rushant de d'mander ça à Mononkpiaye. Fack c'est officiel!? Maintenant il l'sait que Maman a toute donné l'héritage de Matantegabi à Gens Seins Tambour pis qu'ah l'a toute perdu? Ayoye! Comment qu'yh'l'la sü?

FOL : C'est vraiment pas beau, Piayeluc! Ça faisait tellement pitié. On était les trois. Y'avait moi, Maman pis Mononkpiaye pis on parlait d'la rencontre avec l'avocat pis Mononkpiaye voulait qu'on split les coûts des consultations pour dire que maman aussi ah l'avait quekchose à payer dans l'arrangement pour Granpapapaul. Fack Maman ah y'a dzi qu'avait pas d'argent pis Mononkpiaye yh y'a demandé où était l'argent de l'héritage de Matantegabi ou si y'en restait tsé? Fack Maman ah y'a dzi. Mononkpiaye yé partsi à pleurer. Faut l'faire, Piayeluc! Faire pleurer Mononkpiaye! Y'était tellement découragé yh voulait plus qu'ah continüsse de parler pis yé partsi. Ah'est tellement conne, Piayeluc! Mononkpiaye est pu capable de l'écouter parler. Ah yh met tellement de pression s'es épaules parce que Mononkpiaye faut qu'yh fasse toute pour lui pi' ELLE parce qu'ah'est inapte dans vie.

PC POSÉ : Nous, on peut pas allé les voir les Seins Tambour pour leur demandé de régler ça?

FOL : Piayeluc! Ah comprend pas dans vie! Embarque pas dans son jeu! Ah peut PAS s'faire rembourser : le gars a fait faillite, yé protégé par la loi. Meussieu pis Madam Seins Tambour y'ont rien a voir la dedans. Ah faite confiance à des gens à qui ah l'aurait pas dû. Faut qu'ah l'arrête d'appeler tout l'monde pis qu'ahl'l'accepte qu'ahl'orverra jamais c't'argent-là!

PC POSÉ : Ben Maman ah dit qu'elle a la signature de Gens Seins Tambour comme quoi il lui doit les sommes et que c'est à l'extérieur de la faillite.

FOL : Piayeluc! Tu sais-tsü sur quoi c'est signé? C'est signé sur une napkinne! T'emmène pas une napkinne en cour! Pis lui, légalement, yh'a pas le droit de préférer un créancier plus qu'un autre et d'en rembourser juste un. C'est contre la loi. Ah comprend pas ça, ELLE : ILLÉGAL! Le syndic de faillite peut revenir contre Gens Seins Tambour pis demander à Maman de rembourser tout ce qu'elle a reçu de lui. On a aucune trace de ce qu'elle a reçu. Pis en plus : AH'EST SU'L BÉ-ESSE! Ah peut pas recevoir d'l'argent d'même de nulle part! Ya vraiment rien à faire! Mononkpiaye peut pas aller jouer la d'dans, dans sa maaaarde à ELLE. Ya des limites. C'est toi, moi pis tout le monde qui doivent payer pour ELLE pis ramasser sa maaaaarde dans vie.   

mercredi 2 février 2011

Suzanneries-Part XXIII


Messianic Banking 5 : Crying Over Negative Rates of Return

Smells Like The House Is Burning –
Smoke of Panic
Mononkpiaye's role
as fighter of Suzan's fires  

«Awoye-donc, Piayeluc! Faudrait qu'tsü t'mettes avec Faniev pour convaincre Mononkpiaye de parler à Meussieu pis Madam Seins Tambour pour qu'yh'obligent leur fils, le Trad'kü, à m'ordonner mon arrgent. Mononkpiaye yé sérieux pis c'pas un deux d'pique. Meussieu pis Madam Seins Tambour ils l’savent que c't'un pompier pis faut qu'yh veille à l'arrgent qu'on a pris à sa sœur. Tsé Piayeluc, c'est not' héritage à moi pis à Mononkpiaye, c'était not' tante, Matantegabi. Faut qu'yh m'aide!» récitait doucement Suzan à son fils tirant sur toutes les cordes classiques de la conviction, comme à l'habitude. La pression directe sur Suzan pour trouver des liquidités était telle que Suzan avait alors multiplié les stratégies d'assauts directs sur le Trad'kü pour obtenir, au moins, des versements forfaitaires.





Hot Lines of Despair -
Suzan's burning desires...
for justice
Les portes du désespoir se refermaient lentement sur les doigts de quêteuse démente qu'incarnait maintenant notre Suzan à mesure que les proches de la famille Seins Tambour montrèrent leur dissociation complète du comportement de leur fils ou de leur frère : le Trad'kü. Mémorable et ô combien lacrymale fut pour Suzan la prestation de sa très chère amie Joigne Seins Tambour qui, RAPPELONS-NOUS, avait joint sa signature à la «napkinne» comme témoin attestant que Suzan prêtait plusieurs milliers de dollars à Gens Seins Tambour, son frère : «Ben Moriss pis moi, on a décidé de pôh s'en mêler» déclara Joigne Seins Tambour sous diktat marital. La seule signature véritable de Joigne était désormais celle apposée à la fin d'une amitié. Suzan se mit alors à téléphoner aux parents de Gens Seins Tambour, Monsieu et Madam Seins Tambour qui, au début, écoutèrent passivement les doléances suzanesques comme de plaintives mélodies lointaines, mais après une courte période de répétitives hot lines with Suzan, ils virent qu'elle avait bel et bien disjoncté et, par le fait même, brûlé maintes fois son tissu neural. Suzan justifiait les appels aux parents de son ennemi du jour ainsi : «Madam Seins Tambour ah m'appelait pis ah pleurait dans l'temps qu'ah voulait que j'prête d'l'arrgent à son fils. Ah l'arrêtait pas d'pleurer parce que son fils y'était en train de perdre ses restaurants pis y'avait pas d'arrgent pour manger pis pas d'arrgent pour prendre ses médzicaments pis y'était malade.... Maman ah v'nait d'avoir l'héritage de Matantegabi pis Maman ah l'aimait ben Joigne pis c'était son frère, fack Maman ah s'est assi' avec Joigne pis Gens Seins Tambour pis Maman s'est arrangée pour s'faire rrembourrser avec intérêt». Par où commencer l'analyse de l'argument ci-contre? Par le fait que la lecture ou l'écriture de ces lignes transporte le cœur hors d'une cage thoracique ou par le fait que Suzan raconta au moins une centaine de fois à ses enfants adultes que c'était à cause de Joingne et Madam Seins Tambour réunies qu'elle avait accepté de tout donner dans l'illégalité et qu'elle demandait maintenant des intérêts pour un capital non remboursé? De façon illogique, à la mode suzanesque, poursuivons en parlant de l'intérêt sur le principal. Quel intérêt? Combien : quel TAUX? Un pourcentage sur la «napkinne» contractuelle avait-il été inscrit en objet de négoces? Réponse suzanesque qui faisait maintenant sauter les larmes hors de l'orbite oculaire : «Maman ah l'a parlé avec un meussieu qui connait çâ [!!??], tsé où cé qu'maman ah va prendre son café l'matin là. Fack j'yh'ai conté toute l'histoire avec le Trad'kü pis yh m'a dzi qu'avec le montant qu'j'yh'ai prêté dans l'temps a'ec les intérêts des années, ben qu'c't'e montant-là aujourdzüi yh vaudrait plüss que 40 000 piass». Douleurs aux oreilles économiques infantiles! Douleurs également pour ce qui en était du ''découlement logique'' voire du ''calcul'' ''mental'' entre plusieurs tasses de ''café'' filtre! [quotation extravanganza]


Written on the Napkin Contract: Question Mark –
Suzan's sad overall approximation
of real interest rates

Douleurs surtout aussi dans l'acharnement sur de probables ententes imprécises tenues par des livres de téléphones ou des papiers troués de brûlures de cigarettes et gribouillés de tâches d'encre avec des montants inscrits par notre Suzan ointe par l'alcool et les larmes du raisonnement perdu! Allant comme suit, les inscriptions comptables sur différents supports papiers éparpillés dans la suzanesque cuisine du GSC :  «Aujourduy Gens Seins Tambour 100$ = boîte au lètt» disait une note au dos d'une carte d'affaire de chez ''Ameublement Légaré'' trainant sur la table. «1500$ 1200$ Gens Seins Tambour m'a dit qu'il payait un voyage en France à sa fille» stipulait coquettement for your eyes only une ''note'' de frustration noyée dans la mer de papiers sur le frigidaire. «Début MARS Trad'kü enveloppe 100$ = pas assé : j'ai pu de manger =  dire téléphone à Madam Seins Tambour = Demander à Faniev d'acheter des Sigarettes mois MARS encore». Des dates, des chiffres, des serrements de cœur, des bouffonneries d'expressions orthographiques, de la détresse, des montants d'origines supposés, de la pitié, de maigres listes d'épicerie et des mots du défoulement. Schème suzanesque de pensées malsaines et désorganisées dans lequel les idées fusaient de partout et se ramassaient dans un tas central de saletés psychologiques non réglées affectant tout redressement probable. Larmes.      

mardi 1 février 2011

Suzanneries - Part XXII

Messianic Banking 4 : Scotia Gate


Account With Suzan As
Irrevocable Beneficiary -
Faniev's first step into Suzan's
financial/emotional maze
«Viens Faniev, on va t'ouvrir un compte à’ banque s’a rue Provost. Si un jour tu voudras déposer de l'argent dedans, tu pourras.» Pourquoi l'adolescente qu'était Faniev s'ouvrait-elle un compte à la banque Skotsia sur la rue Provost à Lachine alors qu'elle détenait déjà un compte Déjà-Radin sur la Notre-Dame? La réponse vint beaucoup plus tard parce que, jamais, de précieuses informations précises sur la situation monétaire du portefeuille de Suzan-famille, c'est-à-dire du portefeuille personnel de Suzan ne transperçait dans le fil des conversations d'une mère à ses enfants. Seulement le point principal était véhiculé tel une citerne de sapeurs brûlant un feu rouge dans la conscience des enfants suzanesques apeurés par l'alerte générale constante ainsi criée : «Maman, ah n'a pas d'arrgent!».



Suzan avait commencé à réaliser qu'obtenir un paiement d'une personne faisant faillite était un peu plus impossible que prévu. Ce n'était pas le légal : le dossier de syndic de faillite ouvert au nom du Trad'kü qui occupait les pensées de l'étrange Suzan, mais bien les pratiques par lesquelles elle allait remettre la main sur son argent.  Diverses stratégies sentimentales alors s'imposaient. Elle avait prêté une somme au frère de sa meilleure amie, SOUVENONS-NOUS : Joigne Seins Tambour. Lobby financier de dessous de table en deux temps. Suzan se croyait encore dans les bonnes grâces de la famille Seins Tambour. Elle pouvait donc obtenir des arrangements personnels avec le Trad'kü d'un côté et entretenir ses relations amicales avec le reste de la famille aux mamelles de percussions de l'autre.  Tout ce qui se négocia directement avec le Trad'kü fut, de toujours, du plus opaque, car l'information de la honte ne sortait jamais de la bouche d'une Suzan au début sans grand regret. Plus tard, pour les oreilles de ses enfants adultes qui questionnèrent les raisons de suzanesques séances de crises répétées, Suzan, vraisemblablement en plein épisode d’ajustements entre deux sortes de pilules, révéla quelques bribes du montage complet récitées en latin très vulgaire. 



Suzan Was Being Told :
Social Welfare Always Strikes Back -
Ironically here, ''Damocles'' means
''Fame of the People''
Nous avions dans le coin gauche une femme qui s'adonnait à être économiquement irrationnelle mais, pendant quelques années, crédule et patiente et dans le coin droit un astucieux profiteur à la moral flexible et aux relents de mafieux mythomane : notre Trad'kü. Selon Suzan, une entente avait été passée entre le Trad'kü et elle à l'effet qu'elle devait être considérée comme étant en dehors de la faillite personnelle du dit Trad'kü. Pour le plaisir, entre nous, putes des dollars suzanesques, supputons ensemble que pour faire en sorte de forcer le paiement et pour s’assurer d’une garantie, Suzan sortit les violons de la descendance légitime de sa succession : «Si j'meurs c't'argent-là ira à Faniev dans un compte et tu pourras en donner un peu à Piayeluc pour ses études.» avait-elle probablement susurré au sphincter du Trad'kü en secret.  Quoi de plus attendrissant pour un trou de cul déjà si tendre que de se faire proposer de régler sa dette sous forme de diarrhée écossaise à une adolescente plutôt qu’à une assistée sociale à qui de toute façon cet argent appartenait légitimement? Voici en fait les mots clés de cette assertion interrogative : assistée sociale. Le bien-être social : Épée de Damoclès éternelle, désinformation fédérale et contre-vérités économiques en boucle poussant les vivants assistés, également défavorisés en logique, à des stratagèmes fiscaux aussi limpides que du lait suri. Voilà, en fait, pourquoi l'obscur Suzan avait fait ouvrir un compte à la Skotsia à sa propre fille, notre belle Faniev [bien d’autre$ $uzane$que$ $tratégie$ du genre à venir : toutes sources de sa tutelle généralisée et de la détresse psychologique obsessionnelle du Grand-Suzan-Contemporain : GSC]. Or, au grand dam de la flouée de toujours, notre Suzan, le compte demeura vide depuis le début de son existence. La raison s'illustrait d'elle-même dans le ciel rempli des oiseaux noirs de la ville de Lachine. Ce n'était pas parce que Faniev, si économome, avait un dédain certain pour les intérêts sur compte chèque catapultés depuis Halifax que le compte resta de tout instant aussi vide que le cœur du Trad’kü. C’était bien parce que le Trad’kü portait comme nom sa fonction vitale éponyme. Son appellation n’avait rien pour susciter la surprise : irrémédiablement ce qui devait en sortir n’était que promesse de seules défécations. 


Suzan, femme de paroles, de cafés, de comprimés psychotropes, de vin rouge et de cigarettes connaissait la valeur des mots d’émotions et ne les sortait pas sans raison. Elle n’avait eu qu’un seul flair dans toute cette affaire d’usurpation d’héritage, elle culminait, monumentale, au sommet de la nomenclature réussie pour l’intuitif sobriquet anal qu’elle avait affublé dès le départ au tortionnaire de tous ses maux. Résonnant ainsi, lorsqu’écartée à quatre pattes saoule et pauvre comme Job en train de décrasser le plancher des autres et à ressasser la merde de toute une vie, son tonitruant : «Maudzit Trad’kü».
Wheel of Misfortune -
Suzan daily shit in the
GSC