vendredi 18 février 2011

Suzanneries-Part XXVI

Messianic Banking 8 : Facebooking the Ass Hole



Tuition Fees Are on Suzan : Brébeuf Nothing Less –
Le Trad'kü's taste for education
of daughter Eau de Raie does not get any cheaper

«Le Trad'kü yh r'tourne pas mes appels, mais quand j'viens à bout de l'pogner, sa secrétaire ah m'dzit qu'yé pas là, mais j'viens à bout dz'yh parler pareil parce que sa secrétaire ah n'en peut pu tsé. Imagine-toé donc, Piayeluc, que Maman ahl'a d'mandé qu'yh m'orrmett mon arrgent pis yh m'a répondzü que c'était impossible en c'moment parce qu'il fallait qu'yh paye le CÉGEP pis un voyage en France à sa fille. C'est moi pis toi pis Faniev, qui devrait passé avant sa fille! Tu te souviens d'Eau de Raie, Piayeluc? Tsé qu'ah va au CÉGEP de gens riches à Brébeuf avec toi pis qu'c'est Le Trad'kü qui 'yh paye avec mon arrrgent. Ya kek'un qui m'a dzi qu'était habillée comme une cap de mode [sic], ben, Piayeluc, je REGRETTE là, mais la p'tsitt fille est habillée avec mon arrrrrrrgent! Ah fait sa fraîche à Brébeuf pis c't'avec mon arrrgent! Ya kek'un qui m'a dzi aussi qu'ah'est su' faissebouk pis qu'ah'est ben pitoune à part de d'ça! Faudrait qu'tsü la r'trouve su' faissebouk pis que tu yh dziz qu'ah va à l'école avec l'argent de ta mahire pis qu'ess'qu'ah porte ça vient de l'héritage de ta grande tante, Matantegabi! Dzi z'yh qu'ya d'l'injustice dans vie, Piayeluc, pis que tu souffres à cause de t'çâ. Tsé Piayeluc, c't'argent-là était supposée d'aller aider Faniev quand qu'ahl'a acheté sa maison ou de t'aider toi dans tes étsüdes. Faut qu't'aide Maman à aller la r'cherrcher c't'argent-là. Écoute moé ben Piayeluc, Maman ah l'jüre sur sa tombe [!!!?]… qu'yh va me l'orrmett mon arrrrgent! Le Trad'kü! SI YH FAUT…QUE TA MAHIRE…AH L'AYE EN PRISON pour rrravoir son ARRRRGENT…J'VA Y'ALLER EN PRISON, PIAYELUC! Pis j'vais r'sorrrtir j't'oljüre pis j'vais r'commencer pis j'vais l'dire à Meusieur l'jüge que j'me bats contre un EURL DJONZ pis un Vincent Lacroix! Un BUM DE LUXE, Meusieur l'jüge, pis yh va comprendre le jüge, Piayeluc, j't'oljüre! Yh parle rien qu'dod'çâ dans l'journal de Montréal, le jüge yh va comprendre pis m'donner raison parce que c'est moi la flouée! T'es-tsü capabb de comprendre ça, Piayeluc? Avec toute l'intelligence que t'â dans vie, CALVINOUS! J't'appelle aujourd'hui pour t'AVERRRTIRR que t'as PAS d'affaire à dépenser UNE CENNE pour me faire sortir de prison. Paye pas de caution pour TA MAHIRE, Piayeluc! DIS-LE à FANIEV! Pas UNE cenne! Parce que j'attendrai d'orrsortir de prison pour recommencer à l'écœurer jusqu'à temps qu'yh m'orrdonne mon arrrgent! Yh veut pu que je l'appelle à son travail? MEUSSIEU Le Trad'kü yé ben fâché contre moé pis TANT MIEUX!  Yh dzi qu'yh va appeler la police? MAIS qu'yh l'appelle LA POLISSSSS, Piayeluc! Maman ah l'attend juste ça!». Monologua Suzan à l'attention des vivants et de son fils au bout du téléphone en tirant, bien entendu, sur tous les cordons biologiques et téléphoniques à la fois.

Get Out of Jail Fo' Free –
Suzan's obsession not to be out on bail

Cleaned by Disdain –
When, in last resort, the Homosexual is the only one 
that truly knows how to wipe an ass -

Piayeluc as the Queer of Smear

Piayeluc, jeune entité pensante confrontée à la détresse d'autrui, se trouvait également l'adjuvant de Faniev dans les cas matrimoniaux les unissant à leur mère d'utérus, dite du déséquilibre. Peut-être la scène téléphonique où Suzan incarnait une débitrice violente incarcérée pour zèle et harcèlement de créancier rectal avait-elle été révélatrice pour Piayeluc. Quoi qu'il en fût, le fils se sentit probablement investi d'une mission qui aurait pu, selon toute vraisemblance, faire éviter la prison à sa mère. Malheureusement à la suggestion de l'intéressée, il décida, enfant en pantin, de plonger tête première dans le merdier suzanesque. Plus avisé qu'un simple fier à bras à la solde de sa mère aliénée, il allait devenir la cloison imperméable entre les activités du Trad'kü et sa mère qui avait manifestement perdu le contrôle de son véhicule cérébral. Livresque et bancaire, le jeune médiateur de fortune [double sens] pouvait prétendre à la gestion des affaires maternels auprès du sphincter. Pour son bien, Suzan ne devait en aucun cas communiquer directement au téléphone ou par d'autre moyens avec Gens Seins Tambour. Elle avait franchi la limite de la décence et adoptait un comportement vivement autodestructeur, pensait-il [pensait Lachine]. C'était donc ganté des gants [pléonasme] de vaisselle du dégoût que le jeune adulte nommé désir pianota sur le clavier la recherche dans les vivants faissebouk pour trouver le dit Trad'kü. Une simple curiosité l'informa que la fille snob du Trad'kü avait quelques ''amis'' en commun avec lui [this could get nasté], mais Piayeluc s'en tenait à sa mission première : get to the Trad'kü : mission de routine pour la juvénile pédale.  Un message dans un style ne faisant aucun écho avec la brutalité suzanesque habituellement reçue par le Trad'kü fut envoyé à son attention. Le jeune écrivain de courriels quémandeurs indiquait au rectum en des mots simples que sa génitrice devenue presque schizoïde possédait désormais une intelligence sociale lourdement ankylosée par la prise de médicaments psychotropes et que, n'étant plus apte à la retenue, il fallait mieux rediriger les tractations monétaires vers l'entité responsable la plus proche : le couple d'enfants adultes Faniev-Piayeluc.

Le processus décisionnel en toute chose de pécune, nous le savons, avait quitté les mains de Suzan : sa descendance bio légale avait pris le dessus dans les affaires courantes. Il ne fallait pas s'étonner d'un putsch en faveur de l'infantile et c'était exactement ce que ne fit pas le Trad'kü. Par contre, à la surprise du conciliateur nommé désir, Le Trad'kü manifesta une joie faisseboukienne sans équivoque dans sa réponse : «Enfin un interlocuteur sensé!» écrivit-il depuis son poste anal, dithyrambique. Selon lui, la situation, à l'instar de notre Suzan, avait dégénéré. Le Trad'kü demanda même une rencontre en personne avec le fils et la fille suzanesque dont la tare unique et partagée demeurait la mère tarée, tarie et ainsi trahie. Il voulait s'entretenir avec eux de ce qu'était «la réalité» dans toute cette affaire. C'était ainsi, peut-être, que pour la première fois de leur existence, les enfants de Suzan allaient être rassurés une bonne fois pour toute dans leur antique démarche vitale de distance identitaire envers leur origine commune. Suzan avait un détracteur ultime en la personne du Trad'kü et outre le besoin d'assurer une justice quelconque à leur mère, Faniev et Piayeluc ressentaient un bonheur viscéral face à ce rendez-vous. ENFIN quelqu'un allait parler avec des mots qui ne tordaient pas les boyaux de la culpabilité infantile! ENFIN quelqu'un allait incorporer des éléments de VÉRITÉ sur les mythes fondateurs des gestes suzanesques desquels découlaient le sort des autres. ET ENFIN, quelqu'un allait donc révéler des informations cruciales et des faits authentiques que les enfants de Suzan n'avaient jamais sus parce que captifs de l'univers onirique et de la lubie émotionnelle de la Dépossédée. Du psyché suzanesque, ils seraient bientôt affranchis.
Suzana Mother of All
 Riding the Bull of Mythology -
Let the children of Thee govern Thy destiny

3 commentaires:

  1. ‎@ ceux dont l'humeur dépend des trépidantes Suzanneries, voici la 26e chronique de la série qui fait tripler les commandes de cachets tranquilisants dans les pharmacies du Bas-Canada! Découvrez comment l'intelligence de votre progéniture peut vous aider à nettoyer la m... Take your pills and calm the eff down. Your gay son deals with everything! Scream!

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  2. À voir dans la 27e Suzannerie : qui elle est un préparatif à la rencontre.

    Merci de votre fidélité

    (?why do you read this?)

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